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« ?Je n'en reviens pas moi-même de ce qui s'est passé et de ce don que les livres m'ont fait de me porter sans faiblir, de prendre soin de moi et de me guérir en brisant l'enfermement dans lequel je vivais. Ils ont ma reconnaissance éternelle.? »
« ?Le Journal d'Anne Frank, Le Silence de la mer de Vercors, Souvenirs pieux de Marguerite Yourcenar, Une Année à la campagne de Sue Hubbell, Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas.
Nous avons tous des livres-cultes, des livres-phares, des livres de chevet auxquels nous revenons régulièrement.
Dans Ma vie était un fusil chargé, Marie Gillet présente un nouveau genre de livre, le « ?livre-chevalier? ». Le chevalier sans peur et sans reproche des romans d'aventures lutte contre l'injustice, vient au secours des plus faibles et porte haut les valeurs de l'humanité. Le livre-chevalier agit de la même façon?: il sauve celui qui le lit.
La narratrice raconte comment grâce à cinq « ?livres-chevaliers? », elle a pu sortir de l'emprise dans laquelle elle a longtemps vécu après avoir été élevée par un père violent.
Après des décennies de lutte, elle a été délivrée de l'anéantissement dans lequel elle sombrait.
L'ensemble du livre est plus qu'un hommage à la littérature, c'est la démonstration que chaque livre est vivant et de toute éternité.
Où les livres se mettent à vivre
Voici un livre étonnant par la proposition qu'il nous apporte : les livres seraient comme des êtres vivants parmi lesquels certains se donnent pour mission de vous sauver la vie. C'est en tout cas ainsi que les a perçus Marie Gillet qui, née dans une famille dure et hautaine où elle était bafouée et déconsidérée, a eu le sentiment d'être comme appelée par certains livres dont le contenu l'ont peu à peu éveillée à une transformation totale. La guérissant peu à peu du marasme profond dans lequel elle se trouvait ils la conduisent par étapes à une nouvelle vie, plus épanouie.
Le style est vivant, léger, plein de fantaisie, et l'ouvrage se dévore avec plaisir.