Cet ouvrage, qui avait titillé ma curiosité intellectuelle et spirituelle, m'a profondément déçu sur plusieurs points. Je n'en mentionnerai que deux ici. L'introduction du livre fait apparaître des opinions idéologiquement marquées et des préjugés sur les langues dont on essaie d'affranchir les étudiants en première année de linguistique. L'araméen y est présentée comme une langue se prêtant à merveille à la révélation divine par sa simplicité, sa transparence et son caractère motivé. Puis, la traduction laisse apparaître, pour autant que je puisse en juger, bon nombre
d'idiosyncrasies surprenantes, notamment au niveau des rapprochements étymologiques dont plusieurs sont pour le moins discutables. Dommage.
traduction appliquée, sérieuse: un trésor
Moi-même hébraïsante, je confirme :
Étude remarquable de précision et sérieux ; le sens et l’essence des mots, par la recherche précise et appliquée pour chaque mot.
Un regret : J’avais contacté l’auteur au moment de la parution, le partage qu’il m’avait fait de ses trouvailles et explications me fait regretter que cela ne figure pas dans cette édition.
Une délectation pour qui veut entendre murmurer le cœur de Jésus.
Je me reporte régulièrement aussi aux autres traductions de Patrick Calame : le cantique des cantiques et les psaumes