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Dans un captivant voyage de l'aube de l'humanité à nos jours, l'économiste et penseur Oded Galor s'attaque à deux des grands mystères de l'humanité : pourquoi l'espèce humaine a-t-elle surpassé toutes les autres ? Quelles sont les causes ultimes des inégalités entre les peuples et comment les résorber ?
Première partie du voyage : depuis l'émergence d'Homo sapiens en tant qu'espèce distincte il y a environ 300 000 ans, le niveau de vie de l'humanité, proche de la survie, n'a guère varié à travers le monde et les époques.
Mais, de façon étonnante, au cours des tout derniers siècles, l'humanité a connu, presque du jour au lendemain, une amélioration spectaculaire et sans précédent de ses conditions de vie. Comment expliquer cet incroyable bond en avant ?
Élucider ce « mystère de la croissance » permet de s'attaquer, dans la deuxième partie du voyage, au « mystère des inégalités », aux sources des différences de développement entre les sociétés, et aux immenses écarts de richesse entre les nations advenus dans les deux derniers siècles.
Les facteurs profonds qui sous-tendent ces inégalités mondiales nous amènent à inverser le cours du voyage et à remonter par grandes étapes dans l'histoire, pour finalement revenir là où tout a commencé : l'exode d'Homo sapiens depuis l'Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années.
Alors que nous sommes confrontés à une crise écologique sans précédent, Le Voyage de l'humanité est un livre de vérités urgentes à dire, à la fois profondes et positives : l'éducation, la tolérance et l'égalité des sexes sont les clés de l'épanouissement de notre espèce dans les décennies et les siècles à venir.
Une traduction de l'anglais perfectible...
Le résumé de l'éditeur est un peu trompeur, si l'ouvrage s'ouvre sur la grande migration de l'humanité depuis son berceau dans le rift africain pour peupler toutes cette planète, l'essentiel du livre se concentre sur la révolution industrielle et la période contemporaine. Pour expliquer les raisons et les causes qui ont conduit certains pays à la prospérité et d'autres à la misère, les auteurs (il y en deux!) évoquent la présence d'institutions extractives.. soit l'utilisation directe du mot de la langue anglaise. En français cette adjectif évoque plutôt l'industrie minière ou pour le moins les ressources naturelles. Après lecture attentive, un traduction correcte en français serait, a mon avis :"des institutions kleptocratiques"... en français du Québec on retrouve effectivement, l'expression "institution extractive" dans le contexte de la kleptocratie! Ce livre se veut grand public, mais un bibliographie permettra aux curieux ou spécialistes d'aller plus loin...