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Hugo, ce garçon fantasque, on le voit tour à tour avec les divers membres de sa bizarre famille, avec sa soeur surtout, et chez lui, dans le métro, dans le train, et avec son ami Paul. Existence limpide et dansante, sous laquelle, pourtant, semble se cacher un mystère. Mais, aux danseurs, vrais ou métaphoriques, ne demandez pas leur secret. D'un geste, d'un bond, les voilà hors de portée. Suggérer tout sans rien dire, aussi bien de l'amitié presque incestueuse entre frère et soeur, que de la complicité trouble entre Hugo et Paul.
Danser, bondir dans l'écriture elle-même. Philippe Wulsztat, pour son premier livre, avance sur la corde raide de l'ambiguïté avec des bonheurs élégants d'acrobate. Petite musique de charme qui creuse derrière elle un sillage mélancolique. Texte énigmatique, laissant la même impression que ce pli doux-amer au coin des sourires étrusques.
