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Dantès mène une enquête discrète, et vérifie tous les faits qu'avait déduits l'abbé Faria dans leur geôle. Dantès se fait alors passer auprès de Caderousse, pour un prêtre italien, l'abbé Busoni, qui aurait assisté aux derniers moments de Dantès, il se fait raconter l'incroyable destinée de ses ennemis et leur fulgurante ascension sociale. Il donne enfin à Caderousse le diamant prétendument légué par Edmond.
Dantès sauve ensuite de la ruine, sous les traits de lord Wilmore, l'armateur Morrel, qui a aidé son père et l'avait, quatorze ans plus tôt, voulu nommer capitaine du Pharaon. Puis, il part pour l'Orient où il va, plusieurs années durant, étendre encore l'immense culture donnée par Faria, augmenter sa fortune déjà colossale et peaufiner point par point sa future vengeance. Entrant quelques mois plus tard dans la haute société parisienne grâce à un faste inouï, il se rapproche ainsi de ceux qu'il veut frapper.
Il retrouve Danglars, qui s'est enrichi dans l'intendance de guerre et qui est devenu banquier richissime et baron ; Villefort, ancien substitut à Marseille, est procureur du roi à Paris et Fernand, qui a donc épousé Mercédès, désormais comte de Morcerf. Chacun d'eux a la conscience lourde et Monte-Cristo va peu à peu réussir, par un long entrelacs de complots et de ruses, à les acculer au déshonneur, à la ruine et à la mort à l'exception de Danglars qu'il épargne et qui doit sans doute sa vie à la mort injuste du jeune fils de Villefort.
