15 ème place_Le comte de Monte Cristo_Alexandre Dumas
Le livre fait quelques 2000 pages mais se lit avec voracité. La plume de Dumas est belle et simple, de là une fluidité pour la lecture. J'ai vu le film avec Pierre Niney qui est un beau film mais dans lequel résident des incorrections certainement voulues avec l'histoire réelle de Dumas et, comme en général, rarement les films, même les plus excellents, dépassent le livre.
Ici, comme pour Germinal ou d'autres beaux films, on est bien loin de l'émotion et de la beauté complexe du livre et ses personnages.
C'est le plus beau livre de vengeance, on vit avec Edmond Dantès la poignante injustice subie et la vilenie de ceux qui ont fomenté son long emprisonnement.
L'histoire est passionnante et montre à quel point le désir de vengeance peut devenir une passion, une monomanie capable de gommer toute autre émotion.
Ce qui est incroyable c'est que l'histoire est tirée d'un fait réel, il n'y a qu'à lire le roman pour comprendre alors que la vie est parfois ironique et sibylline.
La persévérance et la patience de Dantès démontrent que tout projet quelqu'il soit, s'il est appuyé sur des années, une stratégie constante et une patience d'airain, finit toujours par aboutir quand on s'en donne les moyens et Dantès ayant une obsession pathologique ne vit que pour ce projet de vengeance. Nul ne pourra dire qu'il manquait de volonté.
Le livre est aussi une peinture sur la trahison de ceux que l'on croit ses amis lorsque la jalousie ronge ses derniers.
Le bonheur éclatant attire toujours des envieux, d'où le beau mot de vivons heureux vivons cachés car la vermine ronge généralement sa jalousie en silence mais il arrive qu'elle ne s'en satisfait pas et veut décidément broyer le bonheur dont la vue la supplicie.
Adil Salouane
15 ème place_Le comte de Monte Cristo_Alexandre Dumas
Le livre fait quelques 2000 pages mais se lit avec voracité. La plume de Dumas est belle et simple, de là une fluidité pour la lecture. J'ai vu le film avec Pierre Niney qui est un beau film mais dans lequel résident des incorrections certainement voulues avec l'histoire réelle de Dumas et, comme en général, rarement les films, même les plus excellents, dépassent le livre.
Ici, comme pour Germinal ou d'autres beaux films, on est bien loin de l'émotion et de la beauté complexe du livre et ses personnages.
C'est le plus beau livre de vengeance, on vit avec Edmond Dantès la poignante injustice subie et la vilenie de ceux qui ont fomenté son long emprisonnement.
L'histoire est passionnante et montre à quel point le désir de vengeance peut devenir une passion, une monomanie capable de gommer toute autre émotion.
Ce qui est incroyable c'est que l'histoire est tirée d'un fait réel, il n'y a qu'à lire le roman pour comprendre alors que la vie est parfois ironique et sibylline.
La persévérance et la patience de Dantès démontrent que tout projet quelqu'il soit, s'il est appuyé sur des années, une stratégie constante et une patience d'airain, finit toujours par aboutir quand on s'en donne les moyens et Dantès ayant une obsession pathologique ne vit que pour ce projet de vengeance. Nul ne pourra dire qu'il manquait de volonté.
Le livre est aussi une peinture sur la trahison de ceux que l'on croit ses amis lorsque la jalousie ronge ses derniers.
Le bonheur éclatant attire toujours des envieux, d'où le beau mot de vivons heureux vivons cachés car la vermine ronge généralement sa jalousie en silence mais il arrive qu'elle ne s'en satisfait pas et veut décidément broyer le bonheur dont la vue la supplicie.
Adil Salouane