Un bien agréable voyage dans le temps.
Une petite virée dans l’Angleterre du XVIIIeme, ça vous tente ?
Si oui, ce roman est fait pour vous.
Avec La Sirène, le Marchand et la Courtisane, Imogen Hermes Gower parvient à recréer pour nous une ville de Londres tout ce qu’il y a de plus 18ème.
Et, franchement, ça vaut le détour !
Les termes « cabinet de curiosités » inscrits en 4ème de couverture sont on ne peut plus juste.
Des personnages follement attachants, extravagants, irritants se côtoient, dans cette époque finalement beaucoup plus libérée que la nôtre.
L’ambiance
est excellemment reconstituée, et durant toute la lecture vous aurez tout autant l’impression d’entendre bruisser les soieries et autres taffetas que de sentir les relents nauséabonds qui se cachent dessous.
Et les dialogues... ah, les dialogues sont justes parfaits. Irrésistibles de drôlerie ou fascinants de sagesse, ils nous montrent que nous avons beau nous croire beaucoup plus évolués qu’à l’époque, le fait est que nous sommes loin du compte.
Personnellement j’ai autant ri que réfléchi pendant ces 522 pages.
L’auteure parvient si bien à alterner humour théâtral, pensées sociales, représentations historiques et évolutions féminines (en y ajoutant même une très légère touche de fantastique !) que l’on ne s’ennuie pas un seul instant.
Pour un premier roman, c’est assez exceptionnel, selon moi.
Angie vous semblera tour à tour libre et profondément dépendante, vénale et insouciante, blasée et enfantine.
Hancook, lui, vous fera ressentir de l’empathie, voire de la pitié, de l’agacement teinté d’une bonne dose d’attendrissement.
Quant à la Sirène... pour elle, je vous laisse découvrir par vous-même de quoi il retourne
Voyage au XVIIIème
Un bien agréable voyage dans le temps.
Une petite virée dans l’Angleterre du XVIIIeme, ça vous tente ?
Si oui, ce roman est fait pour vous.
Avec La Sirène, le Marchand et la Courtisane, Imogen Hermes Gower parvient à recréer pour nous une ville de Londres tout ce qu’il y a de plus 18ème.
Et, franchement, ça vaut le détour !
Les termes « cabinet de curiosités » inscrits en 4ème de couverture sont on ne peut plus juste.
Des personnages follement attachants, extravagants, irritants se côtoient, dans cette époque finalement beaucoup plus libérée que la nôtre.
L’ambiance est excellemment reconstituée, et durant toute la lecture vous aurez tout autant l’impression d’entendre bruisser les soieries et autres taffetas que de sentir les relents nauséabonds qui se cachent dessous.
Et les dialogues... ah, les dialogues sont justes parfaits. Irrésistibles de drôlerie ou fascinants de sagesse, ils nous montrent que nous avons beau nous croire beaucoup plus évolués qu’à l’époque, le fait est que nous sommes loin du compte.
Personnellement j’ai autant ri que réfléchi pendant ces 522 pages.
L’auteure parvient si bien à alterner humour théâtral, pensées sociales, représentations historiques et évolutions féminines (en y ajoutant même une très légère touche de fantastique !) que l’on ne s’ennuie pas un seul instant.
Pour un premier roman, c’est assez exceptionnel, selon moi.
Angie vous semblera tour à tour libre et profondément dépendante, vénale et insouciante, blasée et enfantine.
Hancook, lui, vous fera ressentir de l’empathie, voire de la pitié, de l’agacement teinté d’une bonne dose d’attendrissement.
Quant à la Sirène... pour elle, je vous laisse découvrir par vous-même de quoi il retourne