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Second épisode de ce roman vrai de la Révolution française, la saga créée par Robert Margerit n'invente des personnages de fiction que pour leur faire vivre la stricte réalité de l'Histoire.
L'avocat Claude Mounier s'en est retourné à Limoges après les États généraux de 89 pour retrouver sa femme Lise, qui, bien que fidèle, est toujours attachée à son amour d'enfance. En plus de tenter d'accorder leurs vies personnelles, les événements qui se déroulent dans les coulisses du pouvoir déçoivent les espérances de tous et la fraternité laisse bientôt place à la peur.
Douze années de recherches furent nécessaires à la naissance de cette oeuvre prodigieuse de souffle. Le résultat en est un récit si violemment vivant que le lecteur le plus rétif est incapable de s'en déprendre.
Né le 25 janvier 1910 à Brive-la-Gaillarde, Robert Margerit a été journaliste à Limoges de 1931 à 1941. Il assumera de 1948 à 1952 les fonctions de rédacteur en chef du Populaire du Centre, auquel il restera par la suite attaché en tant que chroniqueur.
L'Île des Perroquets, paru en 1942, de facture impeccable, lui permet d'envisager une carrière d'écrivain qu'il poursuivra avec bonheur en publiant Mont-Dragon en 1944, Le Vin des vendangeurs en 1946 et Le Dieu nu qui obtint le prix Renaudot en 1951. Cette production très riche sera complétée en 1958 par La Terre aux Loups puis, en 1963, par une fresque historique ambitieuse, La Révolution (quatre volumes) qui reçoit le Grand Prix du roman de l'Académie française.
Robert Margerit, enraciné au Limousin dans ses romans comme dans la vie, s'est éteint à Limoges le 27 juin 1988.