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La question de la finalité de l'entreprise est de plus en plus présente dans le débat public. La conception néolibérale selon laquelle « la seule responsabilité
sociale de l'entreprise est d'augmenter ses profits » ne suffit plus à fédérer les multiples parties prenantes qui l'environnent (salariés, clients, territoires, etc.). Contesté par des citoyens-consommateurs de plus en plus exigeants, le capitalisme cherche à se renouveler.
Alors que les apports de la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) n'ont pas suffi à ramener de la sérénité autour du capitalisme actionnarial, l'enjeu est désormais d'entrer dans l'ère post-RSE, non pas en se détournant de celle-ci mais en l'intégrant de manière plus native à la stratégie réelle de l'entreprise.
Des deux côtés de l'Atlantique, émerge l'idée d'un «
intérêt élargi de l'actionnaire », en vertu duquel les entreprises doivent se (re)donner une « raison d'être » débouchant sur une création de valeur qui dépasse le seul profit et soit mieux partagée entre les parties prenantes.
De nombreux dirigeants d'entreprises, actionnaires, investisseurs et économistes ont contribué à cette étude menée avec l'historien spécialiste des entreprises,
Félix Torres.
L'auteur replace ce débat dans son contexte historique, dresse un état des lieux des réflexions les plus récentes et identifie les inflexions actuellement à l'oeuvre dans la conception et la gouvernance des entreprises.
Véritable mise à jour des convictions partagées et discutées au sein de l'Institut de l'Entreprise, ce travail donne à comprendre, au-delà des questions suscitées
par la nécessaire émergence d'un capitalisme repensé, les préoccupations de dirigeants attachés à restaurer la confiance dans l'entreprise.