Ikuma : carnet de tournage - E-book - PDF

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Marie-Hélène Cousineau - Ikuma : carnet de tournage.
Ikuma. Carnet de tournage réunit entretiens, photographies, aquarelles, poèmes, récits des principaux artisans du film Le jour avant le lendemain,... Lire la suite
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Résumé

Ikuma. Carnet de tournage réunit entretiens, photographies, aquarelles, poèmes, récits des principaux artisans du film Le jour avant le lendemain, réalisé par un collectif de femmes inuites, d'après le récit de l'écrivain danois Jørn Riel. Manifeste du Grand Nord, fruit de la collaboration entre gens d'Igloolik, de Puvirnituq et de Montréal, le livre donne à voir et à lire une expérience vécue sous forme d'échanges et de partenariat au moment de la réalisation du film Le jour avant le lendemain.
Le besoin ici est de témoigner de l'incontournable présence du Grand Nord : ses formes, ses images, ses mythes et ses vérités. Ikuma. Carnet de tournage permet ainsi de préserver ce qui est essentiel : l'amitié, l'engagement et la solidarité.

Caractéristiques

  • Caractéristiques du format PDF
    • Pages
      132
    • Taille
      18 186 Ko
    • Protection num.
      Digital Watermarking

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À propos de l'auteur

Biographie de Marie-Hélène Cousineau

Marie-Hélène Cousineau a grandi à Montréal et a étudié l'histoire de l'art. Cinéaste, elle s'est tout de suite reconnue dans le travail des « documentalistes » québécois des années 1960 et 1970, tels Denys Arcand, Gilles Groulx, Fernand Bélanger, etc. C'est le rapport de vérité avec les gens qui l'intéresse. En 1990, invitée par les cinéastes Zacharias Kunuk et Norman Cohn à Igloolik dans le but de fonder un centre de vidéo communautaire, elle tombe sous le charme des lieux et s'y installe pour une période de dix ans.
En débarquant à Igloolik, elle a compris qu'on lui avait caché tout un pays. Bouleversée par ces terres, elle se met à l'écoute des habitants. Elle partage leur culture, leur vécu, leurs valeurs et le combat pour la reconnaissance de leurs droits et de leur citoyenneté. Cofondatrice du collectif de vidéo Arnait, elle s'est impliquée en tant que productrice, réalisatrice, opératrice caméra, monteuse et tout le reste.
Elle agit avec la conviction que la vérité sur les peuples et les cultures des Premières Nations est quelque chose de fondamental. Elle coréalise Le jour avant le lendemain avec Madeline Ivalu, ce qui est la plus grande joie de sa carrière. Depuis 1991, Madeline Ivalu, petite femme tout en muscles et à la démarche décidée, nous stimule, nous amuse et nous étonne avec sa manière de raconter les légendes qu'elle connaît par coeur.
Si elle juge essentiel de présenter son travail à sa communauté, elle est également heureuse de le montrer au reste du monde afin de faire découvrir à d'autres les valeurs de sa culture et de son peuple. Ainsi, elle voyage beaucoup, rencontre son public avec bonheur. Elle a étudié la joaillerie, la gravure. Depuis ces dix dernières années, elle est considérée comme une actrice remarquable. En plus de tout ça, elle a douze enfants et une trentaine de petits-enfants qui partent avec elle et son mari à la chasse au morse et au caribou chaque année.
Madeline signe la coréalisation du film Le jour avant le lendemain en plus d'en jouer le rôle-clé. Elle est l'une des cofondatrices des studios Arnait Video Productions. La légendaire ardeur au travail de Susan Avingaq n'a d'égal que sa générosité tranquille. Qui n'a pas rêvé de se retrouver avec elle, sous la tente, pendant que le thé s'infuse et qu'elle joue un air mélancolique avec le vieil accordéon de sa mère ? Ingénieuse, drôle, zen et curieuse, Susan charme tous ceux et celles qui la rencontrent.
Ses talents de couturière, de chanteuse et de raconteuse lui valent une réputation bien méritée dans sa communauté et dans tout le Nunavut. Elle travaille constamment et a toujours le temps de faire ce qu'elle veut. Elle rassure ses collègues avec la chaleur de son sourire et sa force spirituelle. Elle a une manière facile et vraie d'exprimer ses émotions. Directrice artistique, Susan a uni l'équipe et lui a donné la certitude que le film était une ouvre essentielle exposant au monde une beauté et une vérité peut-être encore jamais révélées. Carol Kunnuk travaille en production médias.
Elle est actrice et réalisatrice pour les studios Isuma et Arnait Video Production. Elle s'est associée au collectif Arnait avec le sentiment de se retrouver dans le cheminement des aînées qui se réapproprient l'expression publique de leur culture. Au carrefour de la tradition séculaire et de la modernité, son travail d'assistante à la réalisation et d'interprète a permis l'impossible. Atuat Akkirtirq est une femme dont la farouche beauté impressionne : voix rauque et basse, visage taillé au couteau avec des pommettes saillantes, yeux perçants.
Elle parle si vite que ses mots déboulent et s'enroulent dans son rire spontané. Son discours surprend toujours, c'est elle qui philosophe et qui arrive à l'essentiel. C'est Atuat aux doigts de fée qui a cousu et recousu les costumes selon nos besoins. C'est encore elle qui a fabriqué des pantoufles chaudes et silencieuses qui ne laissent pas de traces dans la neige ni dans le sable. En 2004, elle a été en nomination pour un Genie Award dans la catégorie des meilleurs costumes pour ses contributions dans les films d'Isuma Productions. Jean Morisset, né à l'hiver 1940 sur les rives du Grand Fleuve, à Bellechasse-en-Canada, avant l'ouverture des routes, est écrivain, géographe et nomade.
Parmi ses publications, citons Métis Witness to the North (Vancouver, Tillacum Library, 1986) et Chants polaires (Leméac / Actes Sud, 2002). En quête de la mémoire géographique analphabète, il poursuit une vaste interrogation sur le destin et l'aventure métisse dans une perspective « amériquaine », depuis les terres arctiques jusqu'aux terres de braise en passant par la Caraïbe et le pays secret des mille promesses. Aux éditions Mémoire d'encrier, il a fait paraître Les chiens s'entre-dévorent.
(2009) et Haïti délibérée (2011). C'est en parlant à Camille qu'est née l'idée d'Ikuma. Elle a transmis à l'équipe sa passion pour le dessin, les beaux livres, les carnets de voyage. Rencontres retracées par le pinceau, ce carnet de tournage avait déjà pris forme dans son imaginaire et dans ses traits. Camille dessine comme elle marche. Invitée à marcher avec nous sur la toundra, aussitôt débarquée, elle est à pied d'oeuvre, observe, s'imprègne des émotions, des mouvements, de la lumière et des formes.
Diplômée de l'Université du Québec à Montréal (maîtrise en multimédia), elle écrit, peint, chante, explorant de sa voix intérieure les mystères du monde. Fondées à Montréal en mars 2003 par l'écrivain Rodney Saint-Éloi, les éditions Mémoire d'encrier se sont fixé pour mandat de réunir des auteur.e.s de diverses origines autour d'une seule et même exigence : l'authenticité des voix. Mémoire d'encrier est ce lieu-carrefour où se tissent rencontres, dialogues et échanges pour que les voix soient visibles et vivantes. Mémoire d'encrier publie de la fiction : roman, récit, nouvelle; aussi de la poésie; des essais et des chroniques.
Un catalogue diversifié aménage des passerelles entre cultures et imaginaires du monde. Mémoire d'encrier publie des auteur.e.s québécois.e.s, autochtones, antillais.e.s, arabes, africain.e.s. représentant ainsi une large plate-forme où se confrontent les imaginaires dans l'apprentissage et le respect de la différence et de la diversité culturelle. Mémoire d'encrier propose de penser l'autre autrement, l'autre au pluriel, en ouvrant de multiples fenêtres sur le monde, ceci de manière décomplexée.
Dans nos sociétés actuelles, rien ne manque plus que le dialogue. C'est dans cet esprit que Mémoire d'encrier travaille à sensibiliser, diffuser et promouvoir une pensée et un espace de la diversité, mettant en circulation les littératures de la diversité, les valeurs du vivre-ensemble et en confrontant l'histoire, le racisme et les inégalités. À travers le catalogue de Mémoire d'encrier et les initiatives (ateliers, conférences, rendez-vous littéraires.), un pont entre générations (visions et expériences) est en ouvre.
Le projet est de rompre avec les habitudes et les privilèges d'un milieu éditorial autocentré et uniformisé pour élargir les horizons, ouvrant ainsi les portes sur un monde pluriel et diversifié. L'ambition : rassembler les continents et les humains pour repousser la peur, la solitude et le repli pour pouvoir imaginer et oser inventer un monde neuf.

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