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La méthode des comptes de surplus ou « méthode du surplus » est d'origine française. Elle a été présentée à partir de 1966 par le Centre d'étude des revenus et des coûts (CERC) Paris, un organisme la même année et rattaché au Commissariat général du plan. Ayant reçu comme mission de mettre à la disposition du Gouvernement et des partenaires sociaux des éléments d'information nécessaires à la politique des revenus et à la connaissance des coûts, le CERC a été amené, d'une part, à s'intéresser à la croissance de la productivité des entreprises et aux modalités de répartition des fruits de celle-ci, d'autre part, à rechercher les améliorations de fond et de forme à apporter à l'information statistique sur les revenus, les coûts et les prix.
La mise au point de la méthode a cependant été précédée de travaux conjoints menés par d'autres chercheurs notamment ceux de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) sur les thèmes de la productivité globale et de la répartition des revenus.
