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Quand Johnny Richardson revient à Oakridge, il n'a qu'une idée en tête : réparer la terrible erreur qui l'a poussé à s'exiler de sa ville natale pendant huit ans. Mais renouer avec le passé peut être une entreprise risquée dans l'Amérique provinciale. Lorsqu'une expérience sexuelle anodine pousse au suicide la femme d'une personnalité locale, Johnny devient la cible d'une vendetta qui menace de détruire l'existence fragile qu'il s'est bâtie au cour des anciennes collines aurifères de la Californie du Nord.
En possession d'un étrange terrain légué par son père disparu sans laisser de traces, Johnny devra éclaircir ces mystères pour protéger ceux qu'il aime. Mais ses efforts auront des conséquences funestes. Il sera alors non seulement confronté à ses propres démons, mais à la nature même de la culpabilité.
Méditation saisissante sur la futilité du pardon et les incertitudes d'une nation, Empty Mile transpose avec maestria les codes du roman noir urbain dans les vastes étendues de l'Amérique rurale.
parfois agaçant
Si ce roman entre dans la série noire, c'est parce que tous les évènements qui s'enchaînent conduisent à un triste constat : on ne peut se débarrasser (et encore il faudrait le mettre au conditionnel) de sa culpabilité qu'en se séparant totalement des personnes qui en sont la cause. L'histoire n'est pas désagréable à suivre, les relations entre les deux frères sont touchantes mais j'ai vraiment été gênée par le personnage féminin principal, Marla et par ce qu'on lui fait subir, comme si c'était tellement totalement anodin. Et puis cette phrase bien machiste m'a fait lever les yeux au ciel:
Marla et Gareth étaient en couple depuis presque un an lorsque nous comprîmes que nous finirions ensemble. J'étais souvent chez eux. J'avais vu les plats qu'elle cuisinait, le ménage dont elle s'occupait, l'affection normale qu'elle lui prodiguait.