Anthropologie du geste sportif. La construction sociale de la course à pied

Par : Gérard Bruant, Georges Balandier

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages268
  • FormatePub
  • ISBN2-7059-0886-2
  • EAN9782705908867
  • Date de parution01/01/1992
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille666 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPresses universitaires de France...

Résumé

L'un des gestes les plus naturels, comme celui de la course à pied, est en fait un objet culturel complexe, le produit d'une ouvre collective qui permet aux individus d'explorer leur propre corps et d'en transformer la matière même. Par leurs actions et leurs interactions, les principaux acteurs du milieu sportif (athlètes, dirigeants, techniciens, spectateurs) sont parvenus à mettre en scène l'effort physique et à le mettre en forme.
Des mécanismes de contrôle social ont joué pour coordonner leurs initiatives et déboucher sur des règles qu'une nouvelle rhétorique de l'effort peut, cependant, faire évoluer. Le geste sportif participe également d'une quête de significations anthropologiques. En effet, l'homme n'est parvenu à courir comme un homme qu'en réalisant des transferts de connaissances et de technologies en accord avec sa représentation des traits qu'il partage en commun avec l'animal et/ou la machine, et des indicateurs spécifiques de son espèce.
Un tel dilemme est au cour des luttes qui traversent le milieu sportif, en particulier celles qui opposent les groupes d'amateurs et de professionnels pour obtenir le monopole des symboles. Mais, c'est aussi l'occasion de produire des rites qui permettent aux individus d'affronter l'inconnu et de conjurer le sort pour être en mesure de déployer leurs efforts, et sur lesquels se fondent les pratiques d'entraînement.
L'un des gestes les plus naturels, comme celui de la course à pied, est en fait un objet culturel complexe, le produit d'une ouvre collective qui permet aux individus d'explorer leur propre corps et d'en transformer la matière même. Par leurs actions et leurs interactions, les principaux acteurs du milieu sportif (athlètes, dirigeants, techniciens, spectateurs) sont parvenus à mettre en scène l'effort physique et à le mettre en forme.
Des mécanismes de contrôle social ont joué pour coordonner leurs initiatives et déboucher sur des règles qu'une nouvelle rhétorique de l'effort peut, cependant, faire évoluer. Le geste sportif participe également d'une quête de significations anthropologiques. En effet, l'homme n'est parvenu à courir comme un homme qu'en réalisant des transferts de connaissances et de technologies en accord avec sa représentation des traits qu'il partage en commun avec l'animal et/ou la machine, et des indicateurs spécifiques de son espèce.
Un tel dilemme est au cour des luttes qui traversent le milieu sportif, en particulier celles qui opposent les groupes d'amateurs et de professionnels pour obtenir le monopole des symboles. Mais, c'est aussi l'occasion de produire des rites qui permettent aux individus d'affronter l'inconnu et de conjurer le sort pour être en mesure de déployer leurs efforts, et sur lesquels se fondent les pratiques d'entraînement.