Réflexions sur la violence

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Georges Sorel - Réflexions sur la violence.
Peut-être est-ce la position ambiguë de ce qui fut le livre de chevet des radicaux autant de gauche que de droite qui l'a fait glisser dans les failles... Lire la suite
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Résumé

Peut-être est-ce la position ambiguë de ce qui fut le livre de chevet des radicaux autant de gauche que de droite qui l'a fait glisser dans les failles de la mémoire historique ? Ecrites par le plus éminent des marxistes de France au moment précis où le prolétariat y était au faîte de sa puissance, les Réflexions sur la violence s'attellent à en illustrer les secrets non seulement historico-politiques, mais également psychologiques.
La violence y acquiert un statut inédit : ni plus moyen ni fin, elle devient la manifestation de la division de classe au coeur du social, contre une entropie démocratique ne permettant aucune autonomie. Or, de cette autonomie dépend la possibilité d'une articulation entre les idées et les conditions d'existence sans laquelle une présence révolutionnaire ne pourrait jamais se conjuguer au présent, restant prise dans l'ingénierie du futur et l'imitation du passé propres à l'utopisme.
Au fil des pages, l'image mythique qui nous et renée du syndicalisme révolutionnaire de la Belle Epoque en vient à discerner son origine dans le fait même que ses protagonistes ont vécu la grève générale comme l'émanation d'un mythe.

Caractéristiques

  • Date de parution
    06/06/2013
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-940426-22-5
  • EAN
    9782940426225
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    279 pages
  • Poids
    0.45 Kg
  • Dimensions
    15,0 cm × 24,0 cm × 2,3 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Georges Sorel

Ingénieur des ponts et chaussées jusqu'à l'âge de 45 ans, Georges Sorel (1847-1922) se consacra à la théorie marxiste à partir de l'Affaire Dreyfus et devint la figure de proue du syndicalisme révolutionnaire. Après avoir fréquenté les milieux monarchistes, il revint au communisme avec la guerre. On lui doit notamment : L'Avenir socialiste des syndicats (Librairie de l'Art social, 1898), Les Illusions du progrès, (Marcel Rivière, 1908) et Matériaux d'une théorie du prolétariat (Marcel Rivière, 1919).

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