En 1896, Sorel publie une longue "Etude sur Vico". Jusqu'à la fin de sa vie, il ne cesse de se référer au philosophe napolitain, rendu célèbre par la traduction de Michelet, mais dont seule une note de Marx dans le Capital rappelle encore l'importance fin XIXe. Si Sorel en vient à Vico via Marx, il cherche, en lisant Vico, à approfondir ce que Marx donne à penser, les fondements métaphysiques d'une authentique science sociale.
Son essai présente ainsi un triple intérêt : celui d'examiner un problème interne à la Science nouvelle, la coexistence de la Providence et du "faire" des hommes, celui d'engager une réflexion critique sur le matérialisme historique, et sur ce qui le distingue radicalement de tout idéalisme, assumé ou non ; celui enfin de demander en quel sens les hommes font leur histoire, s'ils la font.
En 1896, Sorel publie une longue "Etude sur Vico". Jusqu'à la fin de sa vie, il ne cesse de se référer au philosophe napolitain, rendu célèbre par la traduction de Michelet, mais dont seule une note de Marx dans le Capital rappelle encore l'importance fin XIXe. Si Sorel en vient à Vico via Marx, il cherche, en lisant Vico, à approfondir ce que Marx donne à penser, les fondements métaphysiques d'une authentique science sociale.
Son essai présente ainsi un triple intérêt : celui d'examiner un problème interne à la Science nouvelle, la coexistence de la Providence et du "faire" des hommes, celui d'engager une réflexion critique sur le matérialisme historique, et sur ce qui le distingue radicalement de tout idéalisme, assumé ou non ; celui enfin de demander en quel sens les hommes font leur histoire, s'ils la font.