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À découvrir
Une promenade dans les campagnes indiennes où au détour d’un chemin boueux on y croise bon nombre de personnages hauts en couleurs. Un condensé d’humour noir dans lequel chaque personnage en prend pour son grade. Un polar satirique qui met en lumière le gouffre social entre domestique et magistrat.
Un récit très ancré historiquement au cœur de Madrid où le franquisme est bien confortablement, et tristement installé. Alors que se dresse au fil de l'eau, une riche galerie de personnages, secrets de famille se dévoilent, des liens se tissent, et la menace permanente de la dictature ne leur laisse que peu de temps pour reprendre leur souffle. A travers de courts chapitres, les points de vue se succèdent et stimulent notre lecture.
Un très beau roman mais aussi un immense travail de recherches, à découvrir !
De la forêt nous entraîne d’anecdotes en anecdotes animées par des individus touchés par une pauvreté allant jusqu’à l’extrême. Banerji nous offre une véritable déclaration d’amour aux grandes étendues luxuriantes enfouies de mystères aujourd’hui disparues...
Un joyau de beauté et de simplicité dont les descriptions ultra sensorielles nous invitent vivement à décrocher du quotidien.
Entre thriller, et roman social, Luc Blanvillain sort de son registre de prédilection plutôt humoristique pour mieux nous surprendre et très agréablement. Toute la force de ce roman réside dans la complexité des personnages, tous rongés par le doute. Entre la paranoïa de la jeune héroïne qui nous amène à craindre le moindre bruit de travers. Le grand frère brillant, jeune diplômé qui nous entraîne dans les dessous et les désillusions du monde vicieux du travail en entreprise. La belle et intrigante Zoé que le hasard a mené sur leur route. Et bien d'autres rencontres plus ou
moins rassurantes qui vont jouer avec nos nerfs et nos émotions, comme une bombe à retardement, jusqu'à l'explosion finale.
Haletant, imprévisible, inclassable, génial.
Avec comme allié ingénu, le calque et sa transparence, Beatrice Alemagna joue sur l'éphémérité des petits rituels du quotidien. Véritable livre d'artiste, malgré tout accessible grâce à un texte simple et sensible, une illustration drôle mais douce, cet album est une ode à l'amour inconditionnel du parent à son enfant. D'une grande beauté !
La vague, comme une métaphore de la vie. Il y a celles que l'on dompte sereinement en bon équilibriste, et puis il y a toutes les autres, plus puissantes, qui nous dépassent, nous submergent voire même nous terrassent, et nous laissent abasourdis sur la plage.
De retour sur les lieux où il a grandi, Adam se prend en pleine face, l'obligation de faire le deuil de son père mais aussi celui de son enfance, trop vite sans doute.
Surf est un tourbillon émotionnel, trop rare pour nous laisser de marbre...
Obayda a 10 ans. Du jour au lendemain, on lui demande de troquer ses robes et la danse pour un pantalon en velours et du foot dans la boue. Démarre ainsi une nouvelle vie synonyme de liberté et de privilèges au sein dune société misogyne face à laquelle elle ne s'était encore jamais interrogée.
D'abord heureuse, puis tiraillée, le roman tourne autour de la quête identitaire à à un age clé dans l'évolution d'un enfant.
Notre identité se forge-t-elle en fonction du regard des autres ?
> pour 10-12 ans.
Comme un parcours semé d'embuches, de routes sinueuses, tortueuses. On passe de la grande route jusqu'au sommet d'une montagne. On y traverse des forêts, des rivières. Et ça ne fait que commencer...
Un bel album sur l'apprentissage et la persévérance qui va accompagner l'enfant dès ses premiers mois.
« Ne pas savoir ce qu'on cherche quand on doit le retrouver c'est tout de même un tantinet compliqué ! »
Truffe et Machin sont deux frères lapins qui ont soif d'aventures.
En trois courtes histoires, ils représentent l'imagination débordante et sans limite de tous les enfants face à l'ennui.
Un premier petit roman drôle, poétique, plein de fraîcheur et très joliment illustré par les couleurs printanières de Camille Jourdy !
Sur ces orphelins coupables d’être nés et victimes de leur propre vie.
Ces enfants illégitimes, fabriqués. Ils sont les fils et filles d’Hitler d’Himmler, des SS. Ils sont les déchets de l’Allemagne nazie, ceux que l’on oublie aujourd’hui. Ils n’ont ni famille ni identité ni nationalité et ne sont que le fruit - pourri - de la seconde guerre mondiale.
Hildegard, 76 ans après sa naissance bafouée commence son journal. Un journal de l’ignorance, un journal d’incertitudes. Analphabète, son Scribe l’accompagne dans le douloureux processus d’écriture. Elle est la mémoire traumatisée, il est les outils pour la réparer. Il lui raconte les autres, Anne Frank, Anna Arendt, Kafka pour, peut-être la ranimer. Muet, le plus souvent, il la laisse puiser dans ses silences. Les mots percutent ainsi. Les phrases, courtes, résonnent longuement, nous laissant bien souvent un peu sonnés. D’une écriture mécanique acerbe de départ, Hildegard gagne en aisance au fil de sa quête identitaire.
Oscar Lalo donne vie à une femme qui n’en a visiblement pas vécue. Sans doute bien éclairé sur l’atrocité de l’époque, il met en lumière ces enfants oubliés de la seconde Guerre. Après « les contes défaits », c’est de nouveau au cœur d’un récit d’enfance et de douleur qu’il nous séduit de sa plume incisive et si singulière...