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7 Note(s) et avis
J'ai lu ce livre avec une vue brouillée par les larmes, avant qu'elles ne sortent à flots à la fin de ce témoignage-interview bouleversant d'une sœur pour sa moitié... Des mots simples et pudiques mais pleins d'émotion, pour raconter cette joie de vivre, cet optimisme, cette passion dont était emplie cette merveilleuse Françoise Dorléac, et qui avait cette vocation pour devenir actrice, avant qu'un accident ne brise le rêve de cette "promesse à qui l'on a pas laissé le temps de s'accomplir". Catherine Deneuve arrive enfin, par ses confidences, à verbaliser l'atroce douleur, mais aussi ces moments de complicité, ces disputes, "qui étaient aussi un jeu"... Grâce à ce témoignage recueilli par Anne Andreu, Catherine Deneuve peut faire revivre sa grande sœur chérie, afin qu'on n'oublie jamais cette promesse brisée, qui s'appelait Françoise... Je conseille ce livre à tous ceux qui adorent ou veulent connaitre cette si belle promesse au nom de Dorléac.
Elle s'appelait Françoise, c'est le cri d'amour et de douleur d'une sœur pour sa sœur... Une grande sœur qui s'appelait Françoise (Dorléac) et qui a disparu tragiquement, au seuil de la gloire, à 25 ans en 1967...
Avec une émotion bouleversante, cachée par une pudeur émouvante, Catherine Deneuve, l'orpheline de sa moitié; se confie à Anne Andreu, par des mots simples mais pleins d'amour, racontant cette vie trop brève, cette fraîcheur, cette spontanéité dont était emplie cette jeune femme-actrice passionnée qui avait la vocation d'actrice dans le sang. Ces moments de complicité
inoubliables, ces disputes qui étaient aussi un jeu entre elles. Ces moments qui se sont arrêtés brutalement, un soir de juin, par un accident... Des mots que la merveilleuse Catherine Deneuve a mis trente ans à énoncer, qui font en tout un témoignage-interview bouleversant, pour non seulement faire savoir l'arrachement que représente une telle perte, et pour faire revivre celle qui s'appelait Françoise...
Je conseille ce livre à tous ceux qui adorent ou veulent connaitre cette si belle promesse au nom de Dorléac.
C'est un véritable cri d'amour et de douleur que laisse échapper Catherine Deneuve dans ce livre-interview... Françoise Dorléac, la sublime et si talentueuse sœur d'un an l'ainée de Catherine Deneuve, et qui s'est tuée le 26 juin 1967 dans un accident de voiture. Elle avait 25 ans, et était au seuil d'une gloire si prometteuse..Cette perte, en effet, c'est, pour Catherine Deneuve, l'arrachement de la moitié d'elle-même et il lui sera, pendant longtemps, impossible de parler de sa sœur adorée., celle qui "est vraiment partie comme une promesse à qui l'on a pas laissé le temps de s'accomplir".
Mais, enfin, en 1996, trente ans plus tard, Catherine trouve les mots, les mots d'amour et les mots de douleur, pour faire "revivre" sa seconde moitié d'elle-même, sa grande-petite sœur.
Un livre magnifique, d'une profondeur absolue, car ce sont les phrases simples qui sont les plus belles. Un livre dans lequel Catherine Deneuve se livre dans un mélange de sa retenue habituelle, et d'une émotion bouleversante.
pour une étoile qui restera toujours la plus belle des promesses. Merci, Madame C. Deneuve.
Ma fille Marie, c'est la douleur d'une maman, dont la petite poupée trop vite grandie mais si jolie, est morte à 40 ans, des coups de ce qui lui servait d'homme (Bertrand Cantat) et que Nadine Trintignant, la mère de Marie, nomme exclusivement et à juste titre, "meurtrier". Bien sûr, mais cette fois à tort, la maman effondrée se sent coupable, et demande : pardon, ma chérie, je n'ai pas compris, pardon, ma fille, je n'ai pas réagi assez vite.
cri de douleur et d'amour, véritable claque, véritable prière à la cessation de ces violences conjugales; à lire et à méditer..
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Le sixième jour ou comment pleurer ses tripes sur tant de beauté.
Comment le décrire, ce roman qui est pour l'instant l'un des seuls à m'avoir fait pleurer toutes les larmes de mon corps ou en tout cas une bonne partie... J'exagère un peu sûrement mais c'est parce qu'en écrivant je revis, je revois. Revis mes émotions, revois la plume à tomber de beauté de cette grande Andrée Chedid. Revis l'histoire bouleversante de Saddika, la vieille lavandière qui, en cette période au Caire en 1947, fait tout pour sauver son petit-fils Hassan du Choléra. Le sixième jour, l'enfant guérira, il ne peut en être autrement, s'obstine Saddika. Parce qu'il s'agit du rêve de ce gosse, Saddika va montrer la mer à Hassan malade. J'ai voyagé et pleuré avec Saddika et Hassan, j'ai vu la mer d'Alexandrie avec eux. Voyez également le film éponyme du grand Youssef Chahine en 1986 avec la merveilleuse Dalida qui y est magistrale. Sans les petites longueurs que j'ai trouvées, ce livre serait parfait.