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J'avais beaucoup aimé "Manhattan" et l'écriture de l'auteure.
Dans ce roman-çi, qui est en fait son premier, je me suis également laissée porter par sa plume. L'histoire racontée tout en souplesse, cette rencontre que l'on attend au milieu de la fournaise de l'Arizona.
Cependant, j'ai moins aimé le journal de Léonard, dont les mots n'ont pas la même fluidité, dont l'histoire est rude, bref, qui vient couper la narration première. Dommage.
Et puis le fait que Clarisse parle de son fils comme "le petit" m'a quelque peu dérangé, également : pas assez de pathos dans cette expression.
Un
roman comme une échappée en Arizona, presque en apesanteur.
L'image que je retiendrai :
Celle de l'avion, dans lequel Léonard et Clarisse sont assis côte à côte. Mais Clarisse a la bougeotte et a besoin d'aller au toilette en plein repas, et doit enjamber Léonard.
Voici un très bon roman à suspens sur l'après-11 septembre, mais qui rappele également quelques anecdotes historiques sur l'histoire de l'espionnage américain.
J'ai eu un peu peur, au début, avec la liste des personnages assez longue. Je me suis donc accrochée dès le départ pour ne pas perdre le fil des noms. Mais finalement, les protagonistes sont attachants et ma petite tête ne les a pas oublié au fil de la lecture.
Une possibilité d'attentats fort intéressante, même si, en sortant de ma lecture, j'avais quelques questions sans réponses (que je vais m'empresser de poser
à l'auteur grâce à Dup et Phooka).
L'image que je retiendrai :
Celle des ballerines roses à paillettes de Grace, perdues au milieu de Manhattan désert.
Alors évidemment, en commençant un tel roman, tous les capteurs sont en marche. Et si j'ai très vite deviné là où le bas blesse, je me suis demandée tout au long de ma lecture comment allait faire Christine pour s'en rendre compte et qu'allait-elle faire ensuite.
Et je ne fus pas déçue. Le suspens monte petit à petit (parfois un peu trop doucement à mon goût, mais passons).
Le final est grandiose, mais le dernier chapitre pas assez étayé.
Et puis, comment expliquer la fin de son amnésie ? Bizarre.... Mon hypothèse de départ ne pourra jamais être avalisée.
Ceci dit,
je me suis promenée dans Londres avec Christine, en catimini, j'ai eu peur et été triste avec elle, même si moi, je n'oubliais pas tout à mon réveil.
L'image que je retiendrai :
Celle des promenades dans le parc avec vue sur la ville.
Un très beau roman sur 4 générations de femmes en Norvège du Nord.
De celle qui fonde la famille à celle qui est obligée de déménager à la capitale car son mari est malade - rencontrant ainsi le racisme anti-habitants du Nord - sans oublier celle qui s'enfuit avec son futur mari.
A ce propos, j'ai appris qu'Oslo ne s'est pas toujours appelée Oslo, mais Christiana au moment de la narration.
Leurs vies de femmes, leurs amours, leurs enfants, leurs tracas mais aussi leurs joies. Leurs destins, quoi.
Que dire de plus sur ce très beau roman ? Rien, si ce n'est lisez-le.
L'image
que je retiendrai :
Celle de l'omniprésence de la mer et de la neige.
Après "La révolte des accents" et "Les chevaliers du subjonctif", il était normal que je lise (enfin) le premier de la série.
L'histoire met du temps à se mettre en place. Oui, c'est une île bien belle et bien originale, mais bon sang, on lit pour en savoir plus sur la grammaire, comme son titre l'indique.
Métropolitaine que je suis, il m'a fallu du temps pour retrouver le rythme si particulier des îles. J'ai fini par me laisser bercer par les mots. Et même si je n'en ai pas appris plus sur la grammaire (au grand damne de ma maman), j'ai passé un bon moment.
L'image que je retiendrai
:
Celle du neveu sublime de Monsieur Henri.
Erika et son frère arrivent dans une nouvelle école dans l'Oregon. C'est leur premier jour, et Erika raconte pourquoi sa famille et elle ont été obligées de déménager en cours d'année.
Un jour, sur le chemin de l'école, son frère et elle ont rencontré un chien, qu'ils ont baptisé Neptune. Ce chien les a suivi jusque dans l'école ou la méchante directrice n'a pas voulu de lui. A ce moment-là, un déluge a eut lieu et les enfants se sont enfuis pour aller chercher Neptune...
Une bande-dessinée sympathique sur l'imagination d'une petite fille par rapport à son chien ; ainsi
que sur l'école buissonnière.
J'ai passé un agréable moment à la lire. Ceci dit, rien de nouveau dans le graphisme.
L'image que je retiendrai :
Celle des paysages de banlieues américaines ou tout est calme et tranquille.
Un vrai dépaysement que ce roman policier : campagne anglaise, cottages et demeures, un peu de balade à Londres, des promenades dans les sous-bois.
Du thé, des tasses de thé prises entre amies avec scones et cakes, du thé et encore du thé, avec un peu de sherry, tout de même, histoire de se remonter le moral.
Des suspects jusqu'au bout alors qu'ils ne sont pas coupables, des histoires de famille insoupçonnées, un peu d'amour et d'humour, également.
L'image que je retiendrai :
Celle du jardinier, Dan, qui vient à 11h tapantes prendre son thé avec Nina. Mais Dan, un suspect
potentiel.
Je n'ai pas lu "Chocolat" mais j'avais adoré le film. Je voulais lire un roman de cette auteure. Quoi de mieux, pour moi, qu'un roman à suspens.
Et le suspens monte lentement, très lentement.
Une fois comprise la mécanique de la narration : altenance d'énonciateurs entre le vieux professeur qui a vu défiler des générations d'adolescents et l'ex-faux élève qui raconte à la fois ce qui s'est déroulé dans son enfance et les événements actuels.
Tout le sel de ce récit est de découvrir qui est l'ex-ado à présent, sous quelle identité de professeur s'est-il caché ?
Sans
oublier la mise en place de la vengeance qui sera sans miséricorde et n'épargnera personne.
Un très bon roman qui désacralise les "old scholls" anglaises en nous faisant entrer dans leur univers où rien ne bouge, où la moindre parcelle de pouvoir est âprement convoitée.
Sans oublier la psychologie des adolescents vue par un vieux professeurs de latin qui ne rêve que d'effectuer sa centième (aka son centième trimestre de travail dans l'établissement).
Vieux de la vieille qui prend un plaisir certain à caricaturer ses collègues pour le plus grand bonheur du lecteur.
J'ai donc passé un agréable moment de lecture dans cette "classe à part".
L'image que je retiendrai :
Celle de la classe se trouvant dans la tour du clocheton, que tout le monde convoite, mais qui pourtant prend l'eau et le vent.
Il sera plus court que le résumé, malheureusement.
Je me suis ennuyée à la lecture de ce roman. D'abord à cause de Johanna, la top-model qui couche avec le père puis le fils. Oui, elle est consciente qu'elle va bientôt ne plus avoir de gros contrats car sa beauté va se faner. Mais ce n'est pas la peine de le dire, et le redire, et le répéter encore.
Ensuite, j'ai vu arriver gros comme un camion que Guillaume allait reprendre la ferme familiale. Un peu trop cousu de fil blanc pour moi.
Et puis Guillaume qui est secrètement amoureux de Sybil, la belle infirmière, qui elle-même
est amoureuse du même Guillaume, mais ils n'osent pas se le dire. Trop long pour moi.
Sans oublier la petite Violette, un amour de bébé qui ne pleure jamais et qui dort tout le temps. Pour moi qui ait eu deux saules pleureurs, je n'y ait pas cru. (Jalouse, moi ?!)
J'en conclue donc que ce roman n'est pas fait pour moi.
Je ne doute pas qu'il trouvera son publique car il est fort bien écrit. Mais l'histoire, sans réel suspens, tirait trop en longueur pour moi.
Il n'y a que le titre que j'ai beaucoup aimé, et ses consonnances diverses : serment comme un sarment de vigne - serment comme une promesse que l'on se fait - serment comme lorsque l'on se sert.
L'image que je retiendrai :
Celle des soirées dans la belle maison d'architecte autour d'un verre de Bourgogne. Je serai bien allée avec eux à ce moment-là.
espionnage
Ce que j'ai aimé : le début. On recontre les héros Gail et Perry qui sont mis à l'isolement dans un espèce de cave par une agence gouvernementale et bonmbardés de questions sur évènements passés ; des flash-backs nous font progresser dans l'histoire, ou l'on fini par découvrir tous les protagonistes, et on rattrape le présent.
Le hic (pour moi) est que ces flash-backs durent... presque 200 pages et que j'avoue avoir "zappé" certaines pages.
La deuxième partie m'a été plus agréable à lire, l'histoire est plus rythmée avec une fin très "Grand écran".
Un bon moment de lecture et d'immertion dans la mafia russe.