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Guy Delisle part avec ses enfants vivre à Jérusalem pour suivre sa femme qui travaille dans une ONG. A travers des chroniques courtes issues de son périple, l'auteur nous fait découvrir Jérusalem, Hébron, Gaza comme aucun guide touristique n'a pu le faire à ce jour. Le talent de Delisle est de mettre en exergue un conflit jusqu'alors dans l'enlisement le plus sombre. Certaines scènes sont désespérantes et le passage dans Hégron laisse des traces. A lire pour apprendre sans concession sur le quotidien de Jérusalem et de ses habitants.
Un soir, sur une radio indépendante, j'entends un texte lu par Lydie Salvayre accompagné par une musique aux sonorités qui me sont familières. Je reconnais les accords de Serge Tessot-Gay, le guitariste des Noirs désirs et Marc Sens. J'achète le livre avec lequel est fourni le CD-audio et là, je lis, j'écoute en boucle, je décortique.
Contre est un texte engagé qui, à l'origine, répond à une commande de France-culture.
Amateurs de textes vifs, percutants, parfois violents et de haute qualité littéraire, je vous conseille cet ouvrage original qui aborde notre société sans aucune
concession. Un pur régal littéraire et musical.
Une écriture fluide, des personnages attachants, tels sont les ingrédients qui permettent de passer de bons moments de lecture pour suivre les aventures modernes de la famille Cortès. Quelques invraisemblances dans l'intrigue nuisent parfois la crédibilité de l'histoire mais il s'agit d'un roman. Sur le plan psychologique, j'ai particulièrement apprécié certaines scènes qui rappellent du vécu ou des personnages rencontrés dans la vraie vie. La plongée dans le XIIème siècle grâce au livre que Joséphine écrit est passionnante et reste un moment culturel fort du livre. Je dois vous laisser. La valse lente des tortues m'attend.
Au début du XXème siècle, un soir de novembre, l’école de Ste Agathe reçoit un nouveau pensionnaire, Augustin Meaulnes, qui fascine rapidement tous les élèves. Après une absence de trois jours, Meaulnes revient à Ste Agathe encore plus mystérieux. Il finit par raconter ce qui lui est arrivé à son ami, François Seurel. Le souvenir de fiançailles dans un Château va les conduire à vivre une aventure où l’amour d’une jeune fille, l’amitié et l’entraide sont rois.
De fêtes mystérieuses, d’amitiés avec des bohémiens en passant par le bonheur éphémère, nous vivons,
avec ce récit romantique, le parcours d’adolescents en quête de vérité qui construisent leur propre personnalité.
L’écriture est belle et pleine de poésie. Nous évoluons au fil des pages comme dans un rêve. Sans conteste, une oeuvre qui mérite largement sa place dans la littérature française.
La relecture de ce roman m’a permis de découvrir un livre plutôt Rock N’Roll sur les désillusions d’un cadre informaticien qui porte un regard terriblement amer sur la société occidentale de la fin du XXème siècle. Houellebecq amène le lecteur à vivre et partager la désillusion d’un homme sur le monde qui l’entoure.
Nous ne connaissons pas le nom du narrateur qui apparaît dénué de sympathie. Le regard qu’il porte sur les hommes est froid, sans compromis, comme peut l’être le regard d’un anthropologue.
Le rythme de la narration est rapide, efficace avec des phrases
courtes. Houellebecq ne cesse de s’interroger sur le plaisir et la poursuite des faux semblants de la vie moderne et l’absence d’idéal engendré par la société de consommation. Le narrateur observe ses contemporains dans leur lutte en quête d’amour, de beauté.
Le cynisme du narrateur est à la fois brutal et empreint de vérité. La théorie du capitalisme appliquée au sexe n’est pas révolutionnaire mais ce roman ne laisse pas indifférent et se révèle être un excellent document sociologique d’un monde en pleine carence affective.
Ce court roman, au titre éponyme d'un poème de Paul Eluard, raconte l'été tragique d'une jeune fille, Cécile, adolescente de 17 ans, et de son père évoluant dans un milieu très aisé. L'action se déroule dans une villa sur la Côte d'azur. Tous deux s'offrent des vacances avec Elsa qui est la maîtresse du moment du père de Cécile. Anne, une amie proche de la famille, vient soudainement passer quelques semaines de vacances avec le trio et va, malgré elle, perturber la sérénité des vacances. Elle annonce son mariage avec le père de Cécile. La jalousie, la rancoeur et la conspiration
de Cécile envers Anne vont déclencher une tension jusqu'à l'impensable pour une jeune adolescente.
Un roman bien mené avec un suspens qui nous fait passer de bons moments de lecture. Le côté sulfureux du roman qui a marqué les années 50 est gommé pour laisser la place à une lecture sans prétention.