En cours de chargement...
60 pages et la claque est là. Le roman vire dans le cauchemar. Les mots sont crus. La situation est chaotique et toute l’émotion que j’attendais de ce roman est enfin là. Elle cogne, elle frappe, elle nous serre la poitrine, emprisonne notre air. J'ai eu l'impression de complétement suffoquer, de recevoir un coup de poing dans l'estomac, d’être simplement Emma à ce moment précis car je me suis sentie très mal.
Une fille facile a été la grosse claque ! Un terrible coup de poing. Une vague emprisonnante, suffocante. J'ai terriblement été mal en lisant ce roman. Les émotions
arrivent d'un seul coup et nous submergent instantanément. Ce roman n'est pas simplement une histoire fictionnelle ou encore l'histoire d'Emma. C'est bien plus que cela. Cette histoire, ça pourrait être la nôtre tout simplement !
Alors, si vous aviez raté cette sortie, il est grand temps de vous procurer ce livre et de le partager autour de vous car n'oubliez jamais que ça n'arrive pas qu'aux autres !
Dans ce roman, Delphine de Vigan aborde essentiellement le temps qui passe, les chemins des uns qui se font et ceux des autres qui se défont, la vie qui continue et qui s’effrite, la facilité de baisser les bras, de perdre espoir et de ne plus croire à l’avenir.
Les gratitudes est un roman profondément humain rempli d’une infinie tendresse et bienveillance. C’est bien plus qu'un roman, c'est une histoire de vie.
C'est une vrai bouffée d'air frais et ça faisait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un roman aussi fort en émotions. Rien que de retrouver Delphine est
un vrai régal, un pur bonheur.
Dans ce roman, nous découvrons principalement le personnage de Zoé, la trentaine, qui du jour au lendemain décide de tout plaquer à Nice pour partir en Bretagne suite au lourd secret que sa mère lui révèle peu avant sa mort : son père n'est pas son père biologique et elle souhaite que Zoé le retrouve. Pour cela, elle n'a qu'un indice : "la plage de la mariée".
Quand Zoé débarque en Bretagne, elle s'y sent bien. La bienveillance des gens lui permet de s'intégrer facilement sans pour autant se dévoiler. Un jour, lors de sa quête sur les traces de la plage de la mariée à Saoz,
elle décide d'aller manger dans la cupcakerie d'Alice. Elle y rencontre Gérard, un habitué des lieux et Alice, la gérante. Ce jour-là, Zoé voit la roue tourner. Tout s'offre à elle pour démarrer au mieux son enquête. Les gens y sont tellement accueillants que Zoé saisit une occasion : celle de travailler dans la cupcakerie d'Alice.
A partir de là, l'autrice nous offre un panel de personnages tous autant attachants les uns que les autres. On prend plaisir à suivre les aventures quotidiennes de Zoé et des habitants de Saoz. Pourtant, même si Zoé rencontre de formidables personnes, sa quête personnelle est constamment mise à rude épreuve. Quand bien même elle avance sur la véritable identité de son père, personne ne l'aide réellement. Personne ne veut lui dire la vérité car personne n'est prêt à affronter les fantômes du passé…
J’ai beaucoup aimé ce roman car il m’a fait énormément de bien. Il est à la fois cocooning, feel-good, gourmand et dépaysant ! Et si j'ai autant apprécié l'histoire c'est avant tout pour le côté humain, familial, de transmission, et aussi par cet aspect chaleureux où malgré les épreuves les gens sont bienveillants et nous accueillent les bras ouverts.
À travers ce roman, l’autrice aborde avant tout les questions de l’identité, des traces du passé et la découverte de ses origines.
Clarisse Sabard devient indéniablement une autrice que j'aime beaucoup et que je suis avec beaucoup d'intérêt !
Et vous ? Qu’attendez-vous ?
Dans ce roman, on découvre principalement le personnage de Clémentine, fleuriste, qui vient tout juste de s’installer à Bordeaux dans un petit quartier convivial où son quotidien est souvent perturbé par l’apparition de Viviane, une vieille dame qui adore venir dans sa boutique pour jardiner son petit coin à elle.
Au fil des pages, les deux femmes deviennent complices.
Mais, un jour, Viviane ne vient plus et Clémentine est préoccupée. Elle se rend donc dans sa maison de repos pour lui faire une surprise. Seulement, la surprise se transforme en désillusion et Clémentine se
lance à corps perdu dans une mission complétement loufoque : découvrir ce que signifie « vadia romanica », la seule chose que Viviane a su lui prononcer en venant la voir…
Dès le début, j’ai apprécié suivre ces deux personnages, ils sont touchants, attachants et remplis de tendresse. J’ai tout de suite ressenti une sensation de réconfort, de bien-être, un sentiment de douceur. Je n’avais qu’une envie : dévorer ce roman.
Résultat : je l'ai beaucoup apprécié pour sa douceur et son charme. Il m'a fait un bien fou.
Le quartier de petits secrets fait partie de ces romans doudous, réconfortants dont on ne se lasse pas et qu’on pourrait relire autant de fois que l'on souhaite avec toujours le même plaisir et le même engouement. Une vraie petite douceur.
Un roman feel-good à souhait à lire dès les beaux jours !
In waves est un roman graphique bouleversant et magnifique qui m’a énormément touchée tant par son histoire que par son graphisme !
En effet, dans ce roman graphique, l’auteur aborde essentiellement la perte d’un être cher et plus particulièrement son grand amour : Kristen à travers une multitude d’émotions. Il y immortalise ses souvenirs afin de ne pas oublier à quel point Kristen était un être merveilleux et surprenant. Malgré la maladie, elle a toujours gardé son esprit combatif. Elle n’a jamais cessé de surfer.
Affronter les vagues était un moyen pour elle de
combattre la maladie.
Ce récit autobiographique est bien plus qu’un simple hommage, c’est avant tout une promesse entre deux amours.
Sans Kristen, l’auteur n’aurait jamais connu le plaisir de se laisser porter par les vagues.
Alors en surfant, il se sent revivre.
Après avoir découvert Six ans à t’attendre, il me tardait de découvrir le nouveau roman de Delphine Giraud et encore une fois, je n’ai pas été déçue. Bien au contraire, je suis toujours autant surprise car elle arrive encore à me surprendre. Et, il m’a davantage plu que le précédent.
En effet, dans ce roman, on découvre le personnage de Connie qui, suite à une altercation en vélo, va se remémorer des souvenirs enfouis au plus profond d’elle. Seulement, elle ne sait pas ce que cela signifie jusqu’au jour où elle commence à suspecter son père de mentir et de lui cacher
des choses depuis des années. Et ce qu’elle va découvrir va chambouler sa vie…
On y découvre alors un personnage attachant, touchant, fragile qui a effacé tout un pan de son enfance pour oublier la douleur et la culpabilité. Toute l’horreur d’une journée. Et finalement, quand Connie apprend la vérité, elle va apprendre quelque chose de bien pire.
En découvrant tous ses secrets de famille, Connie nous embarque indéniablement avec elle dans son passé et nous avons qu’une envie : savoir ce qui s’est réellement passé ce jour-là. Et ce que nous allons découvrir est à mille lieues de la vérité.
Doucement renaît le jour est un roman profondément émouvant, bienveillant, humain abordant de nombreuses thématiques telles que la résilience, le handicap, l’amour, la bienveillance, l’humanité, le combat, le pardon, l’espoir. Chaque personnage finalement se bat pour rétablir un lien à travers la vérité et l’amour.
Le train des enfants est un très beau roman émouvant, sincère, s’inspirant de faits historiques peu connus qui se sont déroulés peu après la Seconde Guerre Mondiale en Italie. En effet, le parti communiste proposait à des familles riches d’adopter des enfants des quartiers pauvres de l’Italie du Sud afin de redonner de l’espoir et de la vie à des enfants fragilisés par la vie le temps d’un été, histoire de profiter des petits instants du quotidien sans sombrer dans la pauvreté…
J'ai beaucoup apprécié de suivre Amerigo dans ses doutes, ses peurs, ses joies. On y découvre
un personnage attachant qui ne sait pas de quoi son avenir sera fait et clairement on se laisse embarquer avec avidité dans son histoire. Mais on découvre aussi toute sa misère sociale et sa relation manquée avec sa mère. Amerigo n’arrive pas à créer de lien avec elle et on se rend compte que tout cela ne tient qu’à un fil. Un fil qui sera brisé le temps d’un voyage…
C'est poignant et lumineux à la fois.
Miss Cyclone est le premier roman de Laurence Peyrin que j’ai lu et il ne m’en a pas fallu plus pour me conquérir. Elle a su me toucher et me surprendre. C’est un roman marquant et fort en émotions.
En effet, l'autrice dans ce roman s'attaque à un pan de l'histoire Américaine en passant par la mort de John Lennon jusqu'aux attentats du 11 septembre.
Elle a construit la vie de ses personnages sur quatre évènements importants et bouleversants des États-Unis. Elle narre leur histoire à travers cela mais les chamboule également. Ainsi, Angela, Nick, June et Adam doivent aussi
faire face à ces évènements.
Chaque évènement marquera leur vie d'une manière ou d'une autre.
Et finalement la nôtre aussi car clairement de mon côté j’en suis ressortie complètement chamboulée.
Quelle claque !
La vague a été une claque. J'en suis ressortie bouleversée, terrifiée à l'idée que cela puisse se reproduire. Ce roman est réellement un livre à lire une fois dans sa vie. Ne passez pas à côté, n'attendez pas autant de temps pour le lire. Lisez-le, c'est tout. Un véritable coup de poing.
En effet, La vague se fonde véritablement sur un incident qui s'est produit en 1969 dans un lycée Californien durant un cours d'histoire. Si l'éditeur Jean-Claude Gawsewitch a pris le risque de le publier c'est pour ne pas oublier cet évènement et l'idée que cela puisse se répéter…
La vague est un roman que je vous recommande fortement pour les messages forts qui y sont véhiculés, pour que les atrocités du passé ne se reproduisent plus et que ce passé historique nous fasse réagir et ouvrir les yeux sur la société actuelle.
Quand vous lisez ce livre, vous êtes absorbés, captivés par ce qui se passe parce que c'est inimaginable de se dire qu'on peut être enrôlés si facilement en si peu de temps.