Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Responsable des fêtes et des spectacles à la cour du Portugal, Gil Vicente a fait représenter de 1502 à 1536 une quarantaine de pièces d'une extrême...
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Résumé
Responsable des fêtes et des spectacles à la cour du Portugal, Gil Vicente a fait représenter de 1502 à 1536 une quarantaine de pièces d'une extrême variété d'inspiration ; on y trouve à la fois des mystères religieux, des comédies romanesques et des farces populaires. La farce des Muletiers met en scène un gentilhomme aussi indigent que prétentieux, menant grand train aux dépens de ceux qui le servent et qu'il exploite avec un rare cynisme. Un chapelain, un orfèvre, un page et un muletier se succèdent chez lui, réclamant leur dû qui ne sera payé que de vaines promesses d'ascension à la cour. Pour autant leur rôle de victimes n'est pas traité sur le mode sérieux. Le dramaturge se plaît au contraire à les couvrir de ridicule en les dépeignant comme des êtres dévorés par l'ambition. A travers eux, c'est tout un comportement social qui se trouve ainsi satirisé, à un moment où le Portugal vit une profonde mutation. Seul le muletier semble trouver grâce aux yeux de Mestre Gil. C'est par sa bouche que s'exprime la philosophie de la pièce : - Misérable bure au vilain sied mieux que très fine dentelle -. Mais lui non plus n'échappe pas à la dérision : en bon représentant du peuple, il est naïf, grossier, cocu, car, au bout du compte, c'est le rire qui est essentiel.