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A partir des questions propres à chaque auteur, quelques aperçus sur ce que ce numéro propose : · Une interrogation sur le statut donné au concept de démenti, dans la communauté analytique. N'y aurait-il pas un démenti sur le démenti qui gommerait la différence entre le clivage du moi et la division subjective ? Redonner toute sa portée au démenti ouvrirait de nouvelles perspectives cliniques. · Une élaboration sur " qu'est-ce que le sujet sexuel ? " et le sexe pris comme acte, initiée avec la phrase de Lacan " l'agent de l'acte sexuel, il sait très bien qu'il est un fils ".
· Une nouvelle lecture du discours capitaliste selon Lacan où ce serait le maître qui reste l'agent et non le sujet qui le deviendrait. · Deux regards sur la toxicomanie prise dans le discours capitaliste. L'un qui s'éclaire de la différence entre castration et division, l'autre de la jouissance prise à incarner le manque. · Un récit de cure où se saisit toute la portée du désir de l'analyste qui ouvre à l'invention pour accueillir les rêves, le texte hallucinatoire et permettre au sujet de trouver une forme de suppléance.
Beauté aussi du propos de Claude Régy ; en poète, il parle de l'écriture, du silence, du théâtre où il cherche à " faire entendre cette matière silencieuse bien plus vaste que les mots ".
