Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Quand un foetus récalcitrant ne manifeste qu'un médiocre empressement à sortir des entrailles maternelles, on va quérir les forceps et, sans tenir...
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Résumé
" Quand un foetus récalcitrant ne manifeste qu'un médiocre empressement à sortir des entrailles maternelles, on va quérir les forceps et, sans tenir compte de ses cris de protestation, on l'introduit dans la vie ". Ce sont les premières lignes du livre de Jossot, caricaturiste anarchiste, récalcitrant, qui dans ce texte fustige, entre autres choses, l'éducation imposée aux enfants par les parents (" des scorpions ") ou les enseignants (" des déformateurs de cerveau "). Seule sa vocation artistique, affirme-t-il, lui a permis d'échapper au " dressage " et de rester libre. Mais pour Jossot, il est une vertu indispensable à la liberté : la paresse. Dans l'Évangile de la paresse, second texte de ce petit livre, il détaille avec humour mais surtout avec virulence tous les maux engendrés par le travail et son corollaire, la cupidité. L'esclavage, la colonisation, les dérives de la science ou l'épuisement de la nature sont les conséquences de l'activité des industrieux, qui inventent sans cesse de nouveaux besoins pour inciter l'homme à travailler plus encore. Tout cela reste plus que jamais d'actualité...
Gustave-Henri Jossot (1866-1951) est un des plus virulent caricaturiste du début du XXe siècle. Ses dessins, à l'anarchisme revendiqué, restent, aujourd'hui encore, d'une grande modernité.