Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cette " célébrité masquée ", on le sait maintenant, n'est autre que la marquise de Mannoury d'Ectot, dont nous parlons plus longuement dans la notice...
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Cette " célébrité masquée ", on le sait maintenant, n'est autre que la marquise de Mannoury d'Ectot, dont nous parlons plus longuement dans la notice de cet ouvrage. Mais c'est important à souligner, car elle fut tout simplement le premier auteur féminin de clandestins érotiques (elle en écrivit trois). Et quel auteur ! Lorsqu'ils parurent, en Belgique, vers 1880, on les attribua soit à Maupassant, soit à Alexandre Dumas !
Mais Le Roman de Violette, il suffit de le lire, ne peut être que d'une femme. La finesse des réactions physiques et psychologiques homosexuelles féminines ne laisse aucun doute là-dessus.
Roman féminin (mais pas féministe), d'une surprenante modernité. Ajoutons que le narrateur, et l'un des principaux personnages, est un homme. Mme de Mannoury n'était pas sectaire.