Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Avec ce Manuel d'érotologie, justement dénommé classique, non seulement la face cachée des mondes amoureux grecs et romains se trouve dévoilée au...
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Avec ce Manuel d'érotologie, justement dénommé classique, non seulement la face cachée des mondes amoureux grecs et romains se trouve dévoilée au lecteur, mais encore il se trouve instruit du vocabulaire le plus raffiné qui soit dans le domaine sexuel. Guidés par Forberg, nous suivons par exemple dans leurs scènes les plus osées, détaillées par le vocabulaire le plus authentique, les lesbiennes et les invertis de Juvénal, les fellateurs de Tibulle, les sodomistes ou les nymphomanes de Martial... Révélation de toutes les dépravations d'une Antiquité que l'on nous présente généralement plus respectable. En même temps, le lecteur s'initie (entre autres) aux mystères des cunnilingues, de l'irrumation et de la futution, ou encore des pédicateurs. Termes qui permettent à la fois de briller en société, et d'entreprendre des conversations très osées avec de jeunes personnes moins instruites sans qu'elles puissent s'en formaliser, faute de savoir de quoi on parle exactement.
La porte de l'âne, roman de mœurs antiques publié clandestinement vers 1920 par un écrivain de grand talent resté anonyme, décrit dans tous ses détails le châtiment qui passe pour avoir été celui des femmes adultères dans l'ancienne Rome : être livrée aux caprices des premiers venus, enfermée dans un lupanar (le bordel antique). Description aggravée par le fait que la malheureuse Antonia, ici, est innocente - dans tous les sens du terme.