Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Pour les amateurs de dressage, pour les cavaliers persuadés qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre équitation sportive et équitation savante, c'est...
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Pour les amateurs de dressage, pour les cavaliers persuadés qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre équitation sportive et équitation savante, c'est un peu " la Bible ". Son auteur, Etienne Beudant (1863-1949). appartient à la légende dorée de l'équitation française. Disciple surdoué de l'illustre Faverot de Kerbrech (lui-même élève de Baucher), Beudant a fait l'admiration de ses contemporains. Le général Decarpentry l'a appelé un jour " l'écuyer mirobolant ". D'autres ont dit qu'il était le " Mozart de l'équitation ". Beudant est l'auteur de plusieurs traités, mais c'est dans Extérieur et haute école qu'il exprime le mieux sa doctrine : le dressage d'un cheval doit aboutir à son utilisation optimale aussi bien, comme l'indique clairement le titre, en terrain varié qu'au manège, à l'obstacle que sur le plat. Paru en 1923, aujourd'hui réservé aux collectionneurs. on en trouvera ici le " reprint ", c'est-à-dire la reproduction à l'identique. On y trouvera plus et mieux encore, la version entièrement remaniée - et totalement inédite - que Beudant lui-même envisageait de publier en 1918, peu de temps avant sa mort. C'est un événement, aussi important que le serait la découverte d'une partition inédite - reprenons la comparaison - de Mozart ! La juxtaposition, la confrontation de ces deux versions (présentées et commentées par Patrice Franchet d'Espèrey, écuyer au Cadre Noir de Saumur) est passionnante : elle permet de mesurer, de visualiser l'évolution de la pensée, à vingt-cinq ans de distance (et quelque quarante chevaux dressés plus tard), d'un des plus grands maîtres de l'œuvre équestre du XXe siècle.