Etude sur le mouvement communaliste à Paris, en 1871 - Suivi de La Commune et la Révolution (1874) - Grand Format

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Résumé

"La Révolution du 18 mars... avait pour mission de faire disparaitre le pouvoir même ; de restituer à chaque membre du corps social sa souveraineté effective, en substituant le droit d'initiative directe des intéressés, ou gouvernés, à l'action délétère, corruptrice et désormais impuissante du gouvernement, quelle devait réduire au rôle de simple agence administrative." Gustave Lefrançais, élu à l'assemblée communale par le 4e arrondissement, n'entend pas, à proprement parler, écrire, dès décembre 1871, une histoire "immédiate" de la Commune.
Communiste, ou plutôt collectiviste "anti-autoritaire", proche (mais en aucun cas disciple] de Bakounine, il raconte l'événement tel qu'il l'a vécu, et interprète la révolution du 18 mars comme la première expérience "anarchiste" de gouvernement populaire, qui doit faire disparaitre, au nom de la souveraineté du peuple, tout pouvoir d'Etat. Tel doit être désormais le programme de toute révolution socialiste venir.
Jacques Rougerie.

Caractéristiques

  • Date de parution
    10/03/2018
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-252-04121-5
  • EAN
    9782252041215
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    422 pages
  • Poids
    0.485 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 22,5 cm × 2,7 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Gustave Lefrançais

Instituteur, Gustave Lefrançais (1826 - 1901) a gardé un souvenir très douloureux des journées de juin 1848 auxquelles il n'a pas pris part. Membre de l'Association fraternelle des instituteurs, institutrices et professeurs socialistes, il a participé à la rédaction d'un "Programme d'éducation". Cette contribution jugée subversive lui a valu, en 1850, trois mois de prison, une interdiction définitive d'enseignement et une expulsion hors de Paris.
Il a dès lors vécu du métier de comptable. Mais, après une nouvelle peine d'emprisonnement, il a décidé de s'exiler à Londres où il a retrouvé son ami, l'anarchiste Déjacque. Il n'est revenu à Paris qu'en 1853 où il s'est mis à fréquenter les milieux républicains proudhoniens. Deux livres de Proudhon l'ont particulièrement marqué : Du principe fédératif et de la nécessité de reconstituer le parti de la révolution et De la capacité politique des classes ouvrières.
Elu membre de la Commune pour le 4è arrondissement, en mars 1870, il a fait partie de la "minorité" de l'assemblée communale, qui s'opposait à la création d'un Comité de Salut public, qu'il jugeait autoritaire. Il a été un des rares membres de la Commune à avoir été présent sur les barricades pendant la Semaine sanglante. Condamné à mort par contumace, il s'est réfugié en Suisse et a publié en 1871 son Etude sur le mouvement communaliste.

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