Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Au début de 1958, date où commence ce dernier volume de sa correspondance, Jung n'a même plus trois ans à vivre, et il a vu disparaître les membres...
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Résumé
Au début de 1958, date où commence ce dernier volume de sa correspondance, Jung n'a même plus trois ans à vivre, et il a vu disparaître les membres les plus proches de sa famille et ses plus anciens amis. Quelle que soit l'affection que lui portent Ruth Bailey qui s'occupe quotidiennement de lui, Aniela Jaffé avec qui il a composé Ma vie ou sa principale élève Marie-Louise von Franz, il et entré dans cette solitude dont il disait, voici déjà des décennies, qu'elle était une attitude et un devoir spirituels. Il se dirige vers sa mort - cette mort que ses rêves de 1944 lui ont révélée comme union mystique ; cette mort à quoi préparait tout son processus d'individuation ; cette mort où, selon lui, la psyché ne disparaît peut-être pas puisqu'elle se trouve " au-delà du temps et de l'espace " et à l'approche de laquelle il faut pourtant se conduire comme si l'on était immortel. Malgré tous les efforts qu'elle lui coûte, on est stupéfait de l'activité épistolaire qu'il continue à déployer afin de s'expliquer encore et toujours sur sa conception de la psychologie ou d'émettre sans cesse de nouvelles hypothèses. Leçon bouleversante que celle de ce vieillard qui accepte profondément son destin sans jamais en rabattre sur sa dignité d'être homme : c'est que la psychologie n'est pas seulement une science pour Jung, elle est aussi une éthique et une manière de vivre et mourir.