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La présidence française du Conseil de l'Union européenne (PFUE) est l'occasion pour la France de porter des priorités auprès de ses partenaires européens mais aussi de se saisir des défis conjoncturels et structurels lancés à l'Union dans un contexte de crises multiples. Dans cette perspective, le Comité de réflexion et de propositions pour la PFUE, indépendant, pluridisciplinaire, plurinational et paritaire, issu du monde académique et réuni à la demande du secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, présente, dans le cadre d'une approche inédite complémentaire des canaux institutionnels et administratifs traditionnels, un ensemble d'analyses et de préconisations concrètes pour construire une Europe plus forte répondant aux attentes des citoyens.
Organisé autour des thèmes "Relance", "Puissance" et "Appartenance", ce rapport vise à mettre en perspective les enjeux de la PFUE mais aussi, de manière plus prospective, à fournir une analyse de moyen-long termes des principaux défis lancés aux Européens. De la relance économique et sociale à la défense de la souveraineté européenne, en passant par une nécessaire réflexion sur les contours de l'identité européenne, le rapport entend faire face avec pragmatisme et ambition aux difficultés actuelles et à venir, en ne négligeant pas le nécessaire réenchantement d'un espace européen ouvert mais non soluble dans le monde qui l'entoure.
Ce rapport cherche à penser, de l'échelle locale à l'échelle globale, la situation présente et l'avenir d'une Europe dont seules la solidarité et l'unité permettront de défendre efficacement ses valeurs, ses intérêts communs et son modèle de société. Le Comité de réflexion et de propositions pour la PFUE est composé de Salomé Berlioux, Thierry Chopin (président), Julien Damon, Michel Foucher, Gilles Gressani, Isabell Hoffmann, Jean-François Jamet, Dominique Schnapper, Daniela Schwarzer, Thomas Serrier, Natacha Valla, Tara Varma.
Les travaux du Comité ont été réalisés en toute indépendance. Les analyses et les propositions présentées dans ce rapport n'engagent pas le Gouvernement.