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Nashville au XIXe siècle, une plantation. Wash a survécu, aux injures, aux coups ; à Richardson, son maître, qui a fait de lui son étalon, le louant aux propriétaires voisins pour féconder leurs esclaves. Sa force, il la puise dans les voix de ses ancêtres, le souvenir de sa mère et la nature. Et quand il vacille, il se raccroche à Pallas, esclave elle aussi, et guérisseuse, dont les mots lui apportent force et courage.
Un premier roman audacieux sur un pan méconnu de l'histoire de l'esclavage, comparé à Toni Morrison et William Faulkner.
wash
WASH
Sud des Etats-unis, XIXè siècle.
Trois personnages principaux vivent différemment l'esclavage.
Mena,
mère de Wash, enlevée d'Afrique et vendue comme esclave aux USA n'a rien choisi de sa condition mais son intelligence et sa volonté lui ont tout de même permis de faire des choix : celui du père de son fils et de décider à qui elle allait être vendue.
Wash,
diminutif de Washington, se révèle le personnage qui évolue le plus. Révolté, rebelle, insoumis, fier. Il se compare lui-même à un cheval fougeux. Il acquerrera une certaine sagesse, à moins que ce ne soit aussi de la résignation... au fil du temps.
Richardson,
propriètaire du domaine.
Il ne s'agit pas d'un nouveau livre sur l'histoire de l'esclavage mais de conceptions, de différents points de vue face à de mêmes faits.
En effet, chaque chapitre commence avec le récit d'un fait, commenté ensuite par les personnages.
En outre, ce roman nous imprègne de poésie, car tout n'est pas toujours tragique, et aussi de paysages calmes dans lesquels l'eau se révèle omniprésente.
Odile