Le travail d'investigation mené par l'auteur au long de ces trois dernières années, qui est pour partie restitué dans cet ouvrage, permet aux lecteurs de comprendre le cheminement occulte qui a mené à la réalisation du " Grand Œuvre " giscardien. La multiplicité des liens entre les membres de la S.A Volcania, la famille Giscard et les passations de marchés ne peut s'expliquer que par la collusion d'intérêts particuliers, d'autant mieux tolérée dans le cénacle régional que le " parti adverse " de gauche souhaite, lui aussi continuer à gérer ses propres zones d'influence. La bienséance veut que l'on ne se gène pas dans l'exploitation des zones d'affaires, quitte, si nécessaire, à s'associer ponctuellement pour mener l'ouvrage à bien. Dans ces conditions comment l' " Hommus Vulgarus " appelé tantôt citoyen lambda, tantôt français moyen peut-il avoir conscience de l'action de ces omniprésents réseaux d'influence qui, à l'évidence, pèsent sur tous les grands choix économiques et sur leurs conséquences en matière d'aménagement du territoire ? L'avenir des citoyens qui, happés par les préoccupations de leur vie quotidienne, atomisés dans leurs propres microcosmes, non formés aux matières aussi importantes que l'urbanisme et l'écologie et à leurs cortèges de droits et de lois, peut facilement être quadrillé et confisqué par cette minorité qui détient les ressorts du pouvoir économique et politique et qui est seule en lice pour décider des grandes orientations.