Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Une longue nouvelle de Dostoïevski peu connue ou oubliée. Et pourtant, dans chacun des récits de Dostoïevski, on retrouve cette fièvre, cette exaltation...
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Une longue nouvelle de Dostoïevski peu connue ou oubliée. Et pourtant, dans chacun des récits de Dostoïevski, on retrouve cette fièvre, cette exaltation trouble, comme honteuse, qui provoque la gêne, une gêne particulière chez le lecteur, par le simple fait que Dostoïevski touche à des régions ambiguës de la psyché et explore les régions les plus enfouies et les plus secrètes des aspirations comme des refoulements humains. Ici, nous avons affaire à un faux libéral, qui déguise ses véritables motivations derrière un soi-disant besoin de se rapprocher du peuple. Il en résulte une véritable descente aux enfers d'une conscience dépassée et qui ne parvient plus à retrouver ses repères. Rarement analyse de Dostoïevski aura été aussi pénétrante et, sortie de cette caverne aux relents douteux, plus clairvoyante. D'autres nouvelles de Dostoïevski seront ultérieurement proposées aux lecteurs des Classiques slaves.