C’est l’histoire d’un couple franco-japonais, l’homme, Nathan, gérant de cinéma vit en Bretagne, passionné par le Japon, lors d’un voyage à Kyoto, il rencontre Jun, céramiste, c’est le coup de foudre !
Ils s’installent tous les deux en Bretagne, ont un enfant et au bout de huit années, divorcent puis sans que Nathan n’ait rien vu venir, ils disparaissent, du jour au lendemain ;
Ses recherches le mènent très vite au Japon où Jun est reparti avec Léo.
Nathan va vivre l’enfer et découvrir une justice Nippone intraitable avec les occidentaux mariés avec des ressortissantes.
Il sera confronté au droit local qui ne tient absolument pas compte du conjoint et ne lui reconnait aucune légitimité ; Lors de ses recherches, Nathan va découvrir un autre Japon, bien plus cruel ;
Il partagera sa douleur avec sa voisine, Lise, qui pleure son fils qui l’a rejetée pour rejoindre des groupuscules anarchistes.
Un roman tout en délicatesse qui nous offre de très belles images du Japon, et met en lumière les différences culturelles entre les deux pays et la difficulté à communiquer avec l’autre, comme une souffrance muette ;
Tout peut s’oublier, c’est par ces quelques mots de Brel, que l’auteur termine son roman ;
Nous retrouvons Olivier Adam avec son écriture magnifique et les thèmes qu’il affectionne, les « fracassés » de la vie, la fuite nous voyageons avec plaisir entre la Bretagne et les paysages de bord de mer et le Japon, somptueusement décrit ;
Un récit émouvant et délicat
Olivier Adam touche juste une nouvelle fois pour décrire les tourments de son héros aux prises avec la disparition de son ex-femme et de son fils. Le roman évoque aussi avec beaucoup de poésie les beautés du Japon et les différences culturelles entre les deux pays concernant les questions de parentalité.