Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les gens qui ne comprennent rien à l'art ni à la science croient que ce sont là deux choses immensément différentes, dont ils ignorent tout. Il s'imaginent...
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Les gens qui ne comprennent rien à l'art ni à la science croient que ce sont là deux choses immensément différentes, dont ils ignorent tout. Il s'imaginent rendre un service à la science en lui permettant d'être sans imagination, et faire progresser l'art en empêchant quiconque d'en attendre de l'intelligence. Il se peut que l'homme ait un don particulier pour une discipline déterminée, mais il n'est pas d'autant plus doué dans cette discipline qu'il est plus incapable dans toutes les autres. Même si, dans notre société pourrie, l'humanité a dû souvent et longtemps se passer du savoir comme de l'art, il reste que l'un et l'autre sont essentiels à ce que nous considérons comme l'humain. Il n'existe personne qui soit totalement dépourvu de savoir; et, de même, il n'existe personne qui soit totalement dépourvu d'art. (Le Philosophe, l'Achat du cuivre, 1937-51, Bertolt Brecht, traduction de Béatrice Perregaux et Jean Jourdheuil, l'Arche, 1970.)