Né le 6 août 1868 à Villeneuve-sur-Fère (Aisne), Paul Claudel publie en 1889 son premier drame Tête d'Or. Diplomate, il sera nommé aux quatre coins du monde, jusqu'à sa retraite en 1935. Il est élu en 1946 à l'Académie française et meurt à Paris le 23 février 1955.
Claudel aux états n°11
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- Nombre de pages328
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.35 kg
- Dimensions14,1 cm × 20,6 cm × 2,3 cm
- ISBN2-07-026410-6
- EAN9782070264100
- Date de parution01/02/1982
- Collectioncahiers paul claudel
- ÉditeurGallimard
Résumé
Les six années que Claudel passe à Washington, de mars 1927 à avril 1933, sont sans doute les plus intéressantes de sa carrière diplomatique. Pour l'écrivain, c'est une période de retrait et de réflexion, celle des Conversations dans le Loir-et-Cher, de Figures et Paraboles, d'oeuvres de circonstance comme Sous le rempart d'Athènes, du Livre de Christophe Colomb, celle aussi où il se détache de la littérature profane pour "achever", au contact de la Bible, "l'harmonisation de tous les éléments disparates dont il est composé".
Le diplomate se trouve, lui, devant une situation parfois difficile. Il multiplie les voyages à travers les Etats-Unis ; et partout il parle, prononçant jusqu'à six, sept allocutions ou discours par jour, sur les sujets les plus variés : art, littérature, diplomatie, relations franco-américaines, politique internationale... A cette oeuvre "orale" s'ajoute la correspondance diplomatique : des centaines de rapports, dépêches, télégrammes, lettres par lesquels il tient les différents ministres des Affaires étrangères et surtout le secrétaire général, Philippe Berthelot, au courant des affaires de l'ambassade et de la situation américaine.
Si les télégrammes ou les rapports ont souvent un caractère plus traditionnel, les dépêches prennent un tour plus familier, plus personnel. L'administrateur se fait souvent conteur et l'ambassadeur aime à raconter, à commenter. Cette correspondance était appréciée, puisque de nombreuses dépêches furent transmises à d'autres postes diplomatiques ou à différents ministères. Elle reste curieuse, intéressante, vivante.
Le diplomate se trouve, lui, devant une situation parfois difficile. Il multiplie les voyages à travers les Etats-Unis ; et partout il parle, prononçant jusqu'à six, sept allocutions ou discours par jour, sur les sujets les plus variés : art, littérature, diplomatie, relations franco-américaines, politique internationale... A cette oeuvre "orale" s'ajoute la correspondance diplomatique : des centaines de rapports, dépêches, télégrammes, lettres par lesquels il tient les différents ministres des Affaires étrangères et surtout le secrétaire général, Philippe Berthelot, au courant des affaires de l'ambassade et de la situation américaine.
Si les télégrammes ou les rapports ont souvent un caractère plus traditionnel, les dépêches prennent un tour plus familier, plus personnel. L'administrateur se fait souvent conteur et l'ambassadeur aime à raconter, à commenter. Cette correspondance était appréciée, puisque de nombreuses dépêches furent transmises à d'autres postes diplomatiques ou à différents ministères. Elle reste curieuse, intéressante, vivante.
Les six années que Claudel passe à Washington, de mars 1927 à avril 1933, sont sans doute les plus intéressantes de sa carrière diplomatique. Pour l'écrivain, c'est une période de retrait et de réflexion, celle des Conversations dans le Loir-et-Cher, de Figures et Paraboles, d'oeuvres de circonstance comme Sous le rempart d'Athènes, du Livre de Christophe Colomb, celle aussi où il se détache de la littérature profane pour "achever", au contact de la Bible, "l'harmonisation de tous les éléments disparates dont il est composé".
Le diplomate se trouve, lui, devant une situation parfois difficile. Il multiplie les voyages à travers les Etats-Unis ; et partout il parle, prononçant jusqu'à six, sept allocutions ou discours par jour, sur les sujets les plus variés : art, littérature, diplomatie, relations franco-américaines, politique internationale... A cette oeuvre "orale" s'ajoute la correspondance diplomatique : des centaines de rapports, dépêches, télégrammes, lettres par lesquels il tient les différents ministres des Affaires étrangères et surtout le secrétaire général, Philippe Berthelot, au courant des affaires de l'ambassade et de la situation américaine.
Si les télégrammes ou les rapports ont souvent un caractère plus traditionnel, les dépêches prennent un tour plus familier, plus personnel. L'administrateur se fait souvent conteur et l'ambassadeur aime à raconter, à commenter. Cette correspondance était appréciée, puisque de nombreuses dépêches furent transmises à d'autres postes diplomatiques ou à différents ministères. Elle reste curieuse, intéressante, vivante.
Le diplomate se trouve, lui, devant une situation parfois difficile. Il multiplie les voyages à travers les Etats-Unis ; et partout il parle, prononçant jusqu'à six, sept allocutions ou discours par jour, sur les sujets les plus variés : art, littérature, diplomatie, relations franco-américaines, politique internationale... A cette oeuvre "orale" s'ajoute la correspondance diplomatique : des centaines de rapports, dépêches, télégrammes, lettres par lesquels il tient les différents ministres des Affaires étrangères et surtout le secrétaire général, Philippe Berthelot, au courant des affaires de l'ambassade et de la situation américaine.
Si les télégrammes ou les rapports ont souvent un caractère plus traditionnel, les dépêches prennent un tour plus familier, plus personnel. L'administrateur se fait souvent conteur et l'ambassadeur aime à raconter, à commenter. Cette correspondance était appréciée, puisque de nombreuses dépêches furent transmises à d'autres postes diplomatiques ou à différents ministères. Elle reste curieuse, intéressante, vivante.