Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Existe-t-il une relation entre le temps au théâtre et les conceptions du temps telles que les expose la physique contemporaine ? Ses concepts sont-ils...
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Résumé
Existe-t-il une relation entre le temps au théâtre et les conceptions du temps telles que les expose la physique contemporaine ? Ses concepts sont-ils opératoires pour une analyse du temps au théâtre ? Ou, plus modestement, permettent-ils d'avoir une perception plus fine du temps au théâtre ? Autant de questions sur lesquelles se sont penchés une vingtaine de chercheurs et praticiens de toutes disciplines et des personnalités reconnues - Etienne Klein, Anne Ubersfeld et Armand Gatti - à l'occasion d'un colloque organisé, en juin 2000, par le Théâtre universitaire de Franche-Comté et le centre de recherches Jacques-Petit. À partir des concepts d'irréversibilité et de réversibilité, la physique renvoie à deux conceptions du temps : le temps comme histoire ou comme système, qui équivaut à l'absence de temps, à la " dissolution " du temps. Sans vouloir trouver une traduction " terme à terme " de cette conception dualiste du temps dans le champ théâtral, on y découvre les conceptions élaborées par la physique. Le théâtre est, en effet, à la fois système et histoire, comme le montrent les exemples variés des textes et des représentations analysés par les intervenants. Si la pensée scientifique et l'art théâtral se rejoignent, dans cette réflexion contradictoire, leurs modalités opératoires se révèlent radicalement différentes, rationalisme et langage séparateur de la science contre approche sensible et langage polysémique de la scène. Mais par-delà ce rapport à la conception scientifique du temps, l'essence du théâtre ne se trouve-t-elle pas ailleurs ? Dans ce rendez-vous daté indéfiniment renouvelé auquel des vivants, tous faiseurs de théâtre confondus, assignent d'autres vivants, les spectateurs, pour leur montrer une histoire où la mort des personnages et la fin de la représentation se métamorphosent en résurrection des acteurs et ouvrent le quotidien sur d'autres attentes.