Marie Saintonge vient d’hériter de son oncle suicidé une maison isolée sur les pentes du Massif Bleu, au Québec. Sa première nuit sur place, alors qu’une terrible tempête de neige se déchaîne, tourne au cauchemar : entre une nature hostile et démontée, d’étranges visiteurs et d’inquiétants phénomènes, Marie finira-t-elle par perdre la tête comme son oncle ? Quelques mois plus tard, quand sévissent cette fois de violents orages d’été, Ric Dubois est à son tour confronté à la peur sur l’autre versant de cette montagne décidément bien peu hospitalière. Les disparitions
et les morts inexpliquées se multipliant au camping de la Red River où il séjourne, il va devoir rassembler tout son courage pour tenter de comprendre ce qui se passe dans ce coin de forêt, et pour sauver sa peau.
Jouant avec nos nerfs et nos doutes, l’auteur s’emploie à créer l’épouvante et l’incertitude dans cette histoire où l’on ne sait plus si les événements ont une cause rationnelle ou surnaturelle, ou encore s’ils ne se produisent que dans l’imagination des personnages, en proie à une terreur collective à l’origine de comportements délirants. La nature, écrasante et dangereuse, fait peser une menace permanente sur le récit, contribuant à son climat délétère et effrayant.
Portée par une belle écriture aux accents lyriques dans ses descriptions de la montagne et de ses tempêtes, l’histoire m’a d’abord happée, avant de laisser retomber mon enthousiasme au niveau de la simple curiosité. Malgré un début prometteur, je suis restée au final assez extérieure à l’intrigue, déçue de ne pas être davantage prise aux tripes par l’angoisse et le suspense.
Ce thriller fantastique reste un bon moment où l’étrangeté le dispute au dépaysement des conditions climatiques et des expressions québécoises. Malgré l’originalité de ses deux principaux ingrédients : la malveillance de cette montagne bleue et la dérive de ses personnages jusqu’aux rivages de la folie, il lui manque cependant ce je ne sais quoi qui rend une lecture véritablement addictive et qui réussit à vous faire frémir d’angoisse.
Etrange confrontation à la nature québécoise
Marie Saintonge vient d’hériter de son oncle suicidé une maison isolée sur les pentes du Massif Bleu, au Québec. Sa première nuit sur place, alors qu’une terrible tempête de neige se déchaîne, tourne au cauchemar : entre une nature hostile et démontée, d’étranges visiteurs et d’inquiétants phénomènes, Marie finira-t-elle par perdre la tête comme son oncle ? Quelques mois plus tard, quand sévissent cette fois de violents orages d’été, Ric Dubois est à son tour confronté à la peur sur l’autre versant de cette montagne décidément bien peu hospitalière. Les disparitions et les morts inexpliquées se multipliant au camping de la Red River où il séjourne, il va devoir rassembler tout son courage pour tenter de comprendre ce qui se passe dans ce coin de forêt, et pour sauver sa peau.
Jouant avec nos nerfs et nos doutes, l’auteur s’emploie à créer l’épouvante et l’incertitude dans cette histoire où l’on ne sait plus si les événements ont une cause rationnelle ou surnaturelle, ou encore s’ils ne se produisent que dans l’imagination des personnages, en proie à une terreur collective à l’origine de comportements délirants. La nature, écrasante et dangereuse, fait peser une menace permanente sur le récit, contribuant à son climat délétère et effrayant.
Portée par une belle écriture aux accents lyriques dans ses descriptions de la montagne et de ses tempêtes, l’histoire m’a d’abord happée, avant de laisser retomber mon enthousiasme au niveau de la simple curiosité. Malgré un début prometteur, je suis restée au final assez extérieure à l’intrigue, déçue de ne pas être davantage prise aux tripes par l’angoisse et le suspense.
Ce thriller fantastique reste un bon moment où l’étrangeté le dispute au dépaysement des conditions climatiques et des expressions québécoises. Malgré l’originalité de ses deux principaux ingrédients : la malveillance de cette montagne bleue et la dérive de ses personnages jusqu’aux rivages de la folie, il lui manque cependant ce je ne sais quoi qui rend une lecture véritablement addictive et qui réussit à vous faire frémir d’angoisse.