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XXIe siècle
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pendergast
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Roaring Fork
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Corie Swanson
Corrie Swanson a été prise sous l’aile protectrice d’Aloysius Pendergast, agent du FBI un peu particulier. Elle bénéficie d’une bourse à John Jay, école de police américaine, et va, dans le cadre de sa thèse, partir sur les traces d’un ours mangeur d’homme qui a sévi en 1876 du côté de Roaring Fork, ancienne région minière devenue station de sport d’hiver de la jet set.
Sur fond de projet immobilier d'envergure, son arrivée et son étude vont réveiller les anciens démons de la région.
Le suspens autour de la réalité du grizzly mangeur d’homme est assez vite
évacué, il n’y en a pour ainsi dire pas du tout et ce n’est pas grave, ce n’est pas là que réside l’intérêt du roman.
Après une première approche de Preston & Child qui m’avait laissée sur ma faim, celle-ci m’a permis de découvrir Aloysius Pendergast, LE vrai sujet du livre avec Conan Doyle, Oscar Wilde et Sherlock Holmes. Oscar Wilde est là parce qu’il a été contemporain de Conan Doyle et a voyagé aux Etats-Unis où il a donné bon nombre de conférences sur l’esthétisme. Il donne donc l’occasion à Preston & Child d’organiser la transmission par Wilde à Doyle de l’histoire qui nous occuper sur un peu plus de 400 pages. Car Aloysius Pendergast, par ses manières, ses réflexions, ses méthodes, possède une réelle filiation avec le héros de Conan Doyle, Sherlock Holmes.
Aloysius Pendergast va d’ailleurs faire le lien entre l’affaire qui l’occupe, avec sa protégée, et certaines aventures de Holmes dans lesquelles Doyle a voulu rendre compte de l’histoire atroce que lui avait rapporté Wilde sur cet ours mangeur de mineurs. Il va ainsi contacter la société anglaise des Irréductibles de Baker Street qui réunit les fanas holmésiens et déterrer une aventure inédite d’Holmes qu’aucun éditeur n’avait voulu publier car trop subversive pour l’époque… alors qu’elle donnait les clefs de ce qui s’était passé aux Etats-Unis à la fin du XIX° siècle et que Preston & Child s’amusent à écrire.
Pendergast est fascinant de nonchalance, de flegme qui frisent le j’menfoutisme et l’inconscience. Il est totalement décalé par rapport à son époque et donne souvent l’impression d’avoir été transporté de l’époque victorienne à nos jours.
En dehors du personnage principal, Preston & Child mènent la partie contemporaine de leur histoire assez habilement, sans effets de manches de derrière les fagots. L’isolement de Roaring Fork à cause de le tempête de neige, les tunnels des mines où se déroule une course-poursuite entre Corrie Swanson et le tueur recruté pour se débarrasser d’elle participent à rendre l’atmosphère « claustrophobique » de la fin du roman.
« Tempête blanche » ne révolutionne pas le genre mais s’appuie sur un excellent personnage que les auteurs manipulent avec talent dans une histoire donc classique mais réussie.
Grrrrr font le grizzly et l'être humain frigorifié dans le tempête de neige
Corrie Swanson a été prise sous l’aile protectrice d’Aloysius Pendergast, agent du FBI un peu particulier. Elle bénéficie d’une bourse à John Jay, école de police américaine, et va, dans le cadre de sa thèse, partir sur les traces d’un ours mangeur d’homme qui a sévi en 1876 du côté de Roaring Fork, ancienne région minière devenue station de sport d’hiver de la jet set.
Sur fond de projet immobilier d'envergure, son arrivée et son étude vont réveiller les anciens démons de la région.
Le suspens autour de la réalité du grizzly mangeur d’homme est assez vite évacué, il n’y en a pour ainsi dire pas du tout et ce n’est pas grave, ce n’est pas là que réside l’intérêt du roman.
Après une première approche de Preston & Child qui m’avait laissée sur ma faim, celle-ci m’a permis de découvrir Aloysius Pendergast, LE vrai sujet du livre avec Conan Doyle, Oscar Wilde et Sherlock Holmes. Oscar Wilde est là parce qu’il a été contemporain de Conan Doyle et a voyagé aux Etats-Unis où il a donné bon nombre de conférences sur l’esthétisme. Il donne donc l’occasion à Preston & Child d’organiser la transmission par Wilde à Doyle de l’histoire qui nous occuper sur un peu plus de 400 pages. Car Aloysius Pendergast, par ses manières, ses réflexions, ses méthodes, possède une réelle filiation avec le héros de Conan Doyle, Sherlock Holmes.
Aloysius Pendergast va d’ailleurs faire le lien entre l’affaire qui l’occupe, avec sa protégée, et certaines aventures de Holmes dans lesquelles Doyle a voulu rendre compte de l’histoire atroce que lui avait rapporté Wilde sur cet ours mangeur de mineurs. Il va ainsi contacter la société anglaise des Irréductibles de Baker Street qui réunit les fanas holmésiens et déterrer une aventure inédite d’Holmes qu’aucun éditeur n’avait voulu publier car trop subversive pour l’époque… alors qu’elle donnait les clefs de ce qui s’était passé aux Etats-Unis à la fin du XIX° siècle et que Preston & Child s’amusent à écrire.
Pendergast est fascinant de nonchalance, de flegme qui frisent le j’menfoutisme et l’inconscience. Il est totalement décalé par rapport à son époque et donne souvent l’impression d’avoir été transporté de l’époque victorienne à nos jours.
En dehors du personnage principal, Preston & Child mènent la partie contemporaine de leur histoire assez habilement, sans effets de manches de derrière les fagots. L’isolement de Roaring Fork à cause de le tempête de neige, les tunnels des mines où se déroule une course-poursuite entre Corrie Swanson et le tueur recruté pour se débarrasser d’elle participent à rendre l’atmosphère « claustrophobique » de la fin du roman.
« Tempête blanche » ne révolutionne pas le genre mais s’appuie sur un excellent personnage que les auteurs manipulent avec talent dans une histoire donc classique mais réussie.