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Albert Cohen n'a jamais été député ni ministre et n'a pas abrité des dizaines de coreligionnaires dans des souterrains. Il n'a pas davantage enlevé une future épouse à la barbe d'un prétendant. Solal est pourtant nourri de sa vie. La peinture de Céphalonie doit beaucoup à son séjour à Corfou en 1908, Genève est un pôle majeur de son existence, les silhouettes des diplomates et des politiciens, la famille Sarles, viennent directement de son expérience.
Les préoccupations, voire les déchirements, de Solal trouvent leur source dans le moi profond de l'auteur, amoureux de la France et de sa culture sans vouloir rien renier de ses origines.
Cocasse mais verbeux
Il faut s"habituer au style empreint de culture juive. On passe du réelle à l'imaginaire. les personnages secondaires sont typé et assez drôles quoique leurs digressions alourdissent parfois inutilement le récit. Quand même un peu verbeux même si l'intrigue de ce jeune parvenu qui déchoit pris entre deux appartenance maintient l'intérêt.