La pratique de la neurologie a été profondément modifiée par l'avènement du scanner cérébral et de l'imagerie par résonance magnétique (IRM). La rigueur du raisonnement clinique reste nécessaire et les examens d'imagerie neuroradiologique permettent seulement de vérifier les hypothéses cliniques émises. Au-delà de la complexité apparente de cette spécialité, l'utilisation de grands principes simples permet habituellement une bonne pratique neurologique. La gamme des affections est particulièrement large. Les patients sont aussi bien jeunes que très âgés et les mécanismes pathologiques divers : vasculaires, métaboliques et toxiques, infectieux, traumatiques, dégénératifs ou inflammatoires, d'où des degrés de handicap très différents. Il en résulte un rôle infirmier d'une grande diversité et une démarche de diagnostics et de soins très rigoureuse. Le rôle éducatif et celui de soutien psychologique et affectif sont également d'une importance cruciale. Les thérapeutiques utilisées (des plus classiques aux techniques de pointe) sont particulièrement étudiées, car la surveillance infirmière des patients et des traitements est fondamentale.