Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Une terre de lacs remarquables et de montagnes brûlantes, une mosaïque de peuples différents par leurs coutumes, leur langue, leur mode de gouvernement,...
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Résumé
Une terre de lacs remarquables et de montagnes brûlantes, une mosaïque de peuples différents par leurs coutumes, leur langue, leur mode de gouvernement, c'est ce que découvre avec fascination Gonzalo Fernandez de Oviedo entre 1528 et 1529. Ravagée par les rivalités et les guerres que se livrent les conquérants entre eux autant que par l'entreprise de conquête elle-même, la province du Nicaragua fut le lieu d'une expérience unique pour le premier chroniqueur des Indes, expérience qu'il consigna dans le livre 42 de l'Histoire générale & naturelle des Indes.
Les centres d'intérêt de cet humaniste de terrain sont multiples et font de ce texte un témoignage de première main exceptionnel; la lecture en est vivante, aisée et manifeste combien un chrétien impérialiste peut à la fois décrire et décrier.
On trouvera, unis dans le tissage de la relation, la description attentive d'un village, la saveur d'un fruit mais aussi les craintes d'Oviedo mêlées d'admiration lors de l'ascension du volcan Masaya, ou ses commentaires horrifiés face aux sacrifices humains. Certains moments sont de véritables médaillons ethnographiques comme l'entrevue avec le vieux cacique Agateite, ou l'évocation du spectaculaire jeu des voladores. Enfin, en filigrane, apparaît une des grandes questions politiques et cosmographiques du temps : la question du passage interocéanique qui se révélera cruciale pour l'histoire géopolitique de l'Amérique centrale et du Nicaragua en particulier.
Nous publions la traduction d'Henri Ternaux-Compans (1840), révisée, annotée, et complétée par les dessins du manuscrit jusque-là restés inédits.