Sîn, le dernier poète est indéniablement un roman de qualité. Le monde oriental dans lequel se déroule l'histoire comporte de subtiles touches orientales, notamment dans les dialogues et dans la trame de fond font de cette histoire un véritable plaisir à lire.
Un petit bémol peut-être : le déséquilibre dans la longueur de certains chapitres, rien de grave cependant. C'est bien peu de chose face au contenu de ces chapitres. Les moments de tension s'alternent parfaitement avec des passages plus calmes qui permettent aux personnages de faire avancer l'intrigue et donnent au lecteur de
précieuses informations sur leur histoire et sur leur sombre futur.
Sîn, le dernier poète n'est pas uniquement un roman, la poésie est omniprésente car fondatrice du monde des hommes par le Créateur. Pour cela, l'auteur crée une langue, celle des étoiles. Le Njomalil est issu de langage universel et est la seule façon de combattre son pendant maléfique, le dénébolar dont le nom ne doit pas être prononcé à la légère sous peine de lui donner de la puissance.
Cette langue sacrée est composée de symboles donc chacun d'entre eux, en plus de représenter une lettre, est le schéma d'une constellation particulière. Il est possible de l'apprendre sur le site de l'auteur grâce à un tableau de conversion.
L'auteur propose dans Sîn, le dernier poète un univers aussi riche que vaste. Ce n'est pas uniquement un monde dessiné à la va-vite. Passionné d'histoire et féru de mythes pré-islamiques, Noureddine Séoudi nous propose quantité de personnages légendaires et de créatures fantastiques tout droit sortis de ces mythes.
Le bestiaire pas si inconnu que ça… Les héros côtoieront dragons, nains et d'autres ignobles créatures issues du Dénébolar. Le bestiaire très vaste donne envie de s'intéresser de plus près aux légendes orientales si peu connues dans nos contrées.
De plus, certaines créatures, comme le fameux Altaïr, n'est pas sans rappeler un fameux aigle ami d'un magicien nommé Gandalf. Cette référence m'a conforté dans mon appréciation de ce roman et qui me semble être un gage de qualité. Je ne dis pas que l'auteur s'est massivement inspiré des œuvres de Tolkien. Au contraire : les discrets clin-d’œil à des scènes peu connues de Bilbo le Hobbit sont pour moi un gage d'érudition littéraire mais aussi d'une grande diversité culturelle de l'auteur.
Les personnages sont quant à eux uniques et l'épaisseur est évidente et travaillée : ils ont un passé clair et un caractère bien campé. Il en va de même pour les magiciens. Sîn, le dernier poète peut être par plusieurs aspects considéré comme un roman initiatique : le « plus » de cette histoire est que les enfants agissent sur leur avenir et possèdent une capacité de décision tout en découvrant leur passé et les légendes fondatrices de leurs peuples respectifs.
Le début d'une trilogie hors du commun
Sîn, le dernier poète est indéniablement un roman de qualité. Le monde oriental dans lequel se déroule l'histoire comporte de subtiles touches orientales, notamment dans les dialogues et dans la trame de fond font de cette histoire un véritable plaisir à lire.
Un petit bémol peut-être : le déséquilibre dans la longueur de certains chapitres, rien de grave cependant. C'est bien peu de chose face au contenu de ces chapitres. Les moments de tension s'alternent parfaitement avec des passages plus calmes qui permettent aux personnages de faire avancer l'intrigue et donnent au lecteur de précieuses informations sur leur histoire et sur leur sombre futur.
Sîn, le dernier poète n'est pas uniquement un roman, la poésie est omniprésente car fondatrice du monde des hommes par le Créateur. Pour cela, l'auteur crée une langue, celle des étoiles. Le Njomalil est issu de langage universel et est la seule façon de combattre son pendant maléfique, le dénébolar dont le nom ne doit pas être prononcé à la légère sous peine de lui donner de la puissance.
Cette langue sacrée est composée de symboles donc chacun d'entre eux, en plus de représenter une lettre, est le schéma d'une constellation particulière. Il est possible de l'apprendre sur le site de l'auteur grâce à un tableau de conversion.
L'auteur propose dans Sîn, le dernier poète un univers aussi riche que vaste. Ce n'est pas uniquement un monde dessiné à la va-vite. Passionné d'histoire et féru de mythes pré-islamiques, Noureddine Séoudi nous propose quantité de personnages légendaires et de créatures fantastiques tout droit sortis de ces mythes.
Le bestiaire pas si inconnu que ça… Les héros côtoieront dragons, nains et d'autres ignobles créatures issues du Dénébolar. Le bestiaire très vaste donne envie de s'intéresser de plus près aux légendes orientales si peu connues dans nos contrées.
De plus, certaines créatures, comme le fameux Altaïr, n'est pas sans rappeler un fameux aigle ami d'un magicien nommé Gandalf. Cette référence m'a conforté dans mon appréciation de ce roman et qui me semble être un gage de qualité. Je ne dis pas que l'auteur s'est massivement inspiré des œuvres de Tolkien. Au contraire : les discrets clin-d’œil à des scènes peu connues de Bilbo le Hobbit sont pour moi un gage d'érudition littéraire mais aussi d'une grande diversité culturelle de l'auteur.
Les personnages sont quant à eux uniques et l'épaisseur est évidente et travaillée : ils ont un passé clair et un caractère bien campé. Il en va de même pour les magiciens. Sîn, le dernier poète peut être par plusieurs aspects considéré comme un roman initiatique : le « plus » de cette histoire est que les enfants agissent sur leur avenir et possèdent une capacité de décision tout en découvrant leur passé et les légendes fondatrices de leurs peuples respectifs.