A 22 ans, Arnljotur quitte la lave et la glace de sa terre d'Islande pour rejoindre, sur le continent, un monastère dont il doit restaurer la roseraie. Il part avec, dans sa poche, une photo de sa petite fille, dans son coeur, l'amour de son père et de son frère autiste et le souvenir de sa mère trop tôt disparue, et dans son coffre trois boutures de rosa candida.
Un peu de douceur dans ce monde de brutes! Voilà les mots qui me sont venus à l'esprit quand j'ai refermé ce petit bijou de la littérature islandaise.
Tout est beau dans ce livre, les gens, les paysages, les sentiments.
Quête initiatique, conte moderne, c'est le parcours d'un jeune homme à la recherche de lui-même qui grâce à des rencontres, à des conseils, à des expériences nouvelles, va découvrir qui il est et qui il peut devenir. J'ai beaucoup aimé Arnljotur, sa candeur, sa fraîcheur, sa bonté. Et j'ai adoré son père, vieux bonhomme complètement dépassé par la mort injuste et inattendue de sa femme, toujours inquiet pour son fils, tellement bon et aimant.
Un petit livre pour se déconnecter de la dure réalité, à déguster sans modération.
Un jeune islandais Arnljotur quitte son pays pour aller en Italie s'occuper d'une roseraie à l'abandon dans un monastère.
Un personnage touchant, candide qui aborde les autres avec douceur et simplicité. Un jeune homme simple dont le plaisir et l'unique ambition sont de faire pousser des fleurs, notamment une rose rare, héritage de sa mère.
Devenu père par hasard, il aborde cet événement avec simplicité, contrairement à la mère qui avait planifié son avenir et se rend compte qu'elle n'est pas prête.
Un rêveur, ouvert aux autres, et qui finalement s'en sort peut-être mieux que les autres.