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À découvrir
Quel joli récit! Le début du roman paraît un peu lent, mais il pose la situation et les personnages. Ensuite lorsque le héros rejoint le sud, le jardin d'un monastère qu'il va devoir restaurer, alors pour lui comme pour le lecteur une nouvelle vie commence. Nous assistons à de réels moments de grâce, empreints de douceur, de naïveté et de sainteté... et de Roses à huit pétales. Une merveille!
Un jeune islandais Arnljotur quitte son pays pour aller en Italie s'occuper d'une roseraie à l'abandon dans un monastère.
Un personnage touchant, candide qui aborde les autres avec douceur et simplicité. Un jeune homme simple dont le plaisir et l'unique ambition sont de faire pousser des fleurs, notamment une rose rare, héritage de sa mère.
Devenu père par hasard, il aborde cet événement avec simplicité, contrairement à la mère qui avait planifié son avenir et se rend compte qu'elle n'est pas prête.
Un rêveur, ouvert aux autres, et qui finalement s'en sort peut-être mieux que les autres.
Un jeune islandais, endeuillé par la mort accidentelle de sa mère, part en voyage.
Il laisse son frère, son vieux père, il emporte dans ses bagages des plants de roses et un talent paticulier pour le jardinage.
Il laisse aussi derrière lui une femme, qu'il a connu "l'espace d'un quart de nuit", et leur fille conçue à cette occcasion.
On le suit dans son voyage et durant son installation dans un petit village où il va devoir s'occuper d'un jardin de roses dans un monastère. Il y fait la rencontre des habitants, et d'un moine passionné de cinéma qui trouve souvent des réponses aux
grandes questions de la vie dans des répliques de films : "ce n'est pas la première nuit qui est risquée, mais la deuxième, quand la magie de l'inconnu a disparu mais pas celle de l'imprévu".
Et un jour, mère et fille débarquent au village, et l'équation de sa solitude est bouleversée, et nous aussi par la même occasion.
Ce livre vous réchauffe le coeur, il est comme un lever de soleil.
Doux, déjà discrètement éclairé des considérations qui marqueront l’œuvre d'Ólafsdóttirsur les coïncidences, la religion, la beauté de la vie, Rosa candida est un roman d'apprentissage plein de finesse. D'une insolence charmante, ce livre est aussi une ode à la nature, à la paternité et aux liens familiaux dans leur ensemble. En évoquant la différence, l'errance décalée d'un narrateur lunaire, l'autrice islandaise confirme son talent pour écrire des récits initiatiques inspirés, croquignolets et tendres (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/06/21/rosa-candida-audur-ava-olafsdottir/)
Un roman initiatique, un peu à la façon du Petit Prince.
Le héros part à la découverte de lui même dans un voyage au cours duquel il emporte avec lui des boutures de la rose que ça maman a créée.
Une description assez magique des paysages,qui donne envie de découvrir les lieux en vrai,des personnages attachants.
Ce livre est de loin le livre que j'ai le plus offert car il permet une douce parenthèse enchantée
J'ai adoré cette lecture ! Beaucoup de fraîcheur , belle écriture , un régal , merci à l'auteur pour ce moment de bonheur .
lien vers ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/rosa-candida-de-audur-ava-olafsdottir/
Résumé : Ancien pécheur, Arnljotur décide de devenir jardinier, il part alors pour dans un monastère avec un spécimen rare de Rosa Candida, souvenir précieux de sa défunte mère. Après un bref moment d’égarement dans une serre il se retrouve papa à 22 ans.
Le mot de la fin : Je me suis prise d’affection pour ce personnage lunaire et innocent. Un coup de cœur pour ce vent de douceur qui émane de chacune des pages.
Le roman de Audur Ava Ólafsdóttir a connu un grand succès, salué à la fois par la presse et par le public. Ça faisait donc un long moment qu’il traînait dans ma liste de lecture. J’ai pourtant été assez déçue par ce roman.
Arnljótur est un jeune Islandais de 22 ans qui vit avec son père et retrouve tous les week-ends son frère jumeau autiste, emmuré dans le silence. La mère d’Arnljótur est décédée depuis quelques mois d’un accident de la route. Le père est complètement déboussolé et tente d’une façon très touchante de combler l’absence de sa femme, notamment
en apprenant ses recettes de cuisine favorites. La mère d’Arnljótur lui a transmis sa passion pour l’horticulture et en particulier pour cette variété extrêmement rare de rosa candida à huit pétales. Le jeune héros est également père de famille depuis une courte nuit d’amour avec la petite amie de son meilleur ami dans la serre où était d’ailleurs cultivait cette fleur. Le jeune homme n’a aucune idée de ce qu’il pourra faire de sa vie et décide de quitter le giron familial pour se rendre dans un monastère afin de redonner de l’éclat à la très ancienne roseraie qui s’y trouve. Il emporte dans ses valises des boutures de cette fameuse variété de rosa candida pour les faire revivre. Arnljótur fait la connaissance notamment du père Thomas, passionné de cinéma et toujours prompt à donner de bons conseils issus de ses films préférés. Le quotidien de notre héros est bouleversé lorsque la mère de sa fille lui demande de la garder pendant un mois, le temps pour elle de rédiger son mémoire. Finalement, mère et fille viendront rejoindre Arnljótur et bouleverser sa vie.
Comme dit en introduction, j’ai été déçue par la lecture de ce roman. Tout d’abord, j’ai été complètement hermétique au style. J’irai même plus loin, je n’ai pas trouvé qu’il y avait un style. L’écriture est plutôt fade, les dialogues baignent dans la naïveté. Pour beaucoup, ce roman est à prendre comme un conte initiatique. C’est vrai qu’il y a un peu de Candide dans le personnage de Arnljótur. Mais si on tente de prendre ce roman comme un conte philosophique ou un récit initiatique, on s’interroge sur l’intérêt de certaines rencontres ou obsessions, comme l’obsession du héros pour le corps, qui ne semblent pas aider le personnage à se découvrir. Il nous manque en tout cas certaines clés pour saisir toutes les symboliques. Il en va de même pour le caractère mystique du livre, un aspect juste effleuré et qu’il est donc difficile de saisir réellement.
Le personnage principal est très immature. Pourtant, dans certaines de ses réactions et encore plus quand il devient réellement père, on ne peut lui faire ce reproche. Mais là encore, c’est la langue, le ton, les constructions de phrase de l’auteur qui donnent cette impression. La mère de sa fille manque encore plus de maturité. Leur histoire tombe vite dans le mieilleux sentimental. Une histoire de je t’aime moi non plus un peu trop vue. Là encore les sentiments, ou leur absence, sont décrits sans panache, avec la naïveté d’un jeune adolescent. Rappelons que notre héros a 22 ans !
Finissons sur quelques notes positives : la relation entre Arnljótur et sa fille est assez touchante (bien que la petite fille soit bien trop parfaite pour être réaliste, quant au mysticisme lié à ce personnage, j’avoue n’avoir pas compris…), le père du héros est un personnage très attachant, la relation que l’on imagine entre Arnljótur et sa mère est assez délicatement décrite. Ce que j’aimerais retenir de cette lecture, et ce sur quoi j’aurais aimé que l’accent soit davantage mis, c’est l’importance du lien entre les générations et la magie d’une naissance qui redonne du sens à la vie après un décès.
Arnjoltur a une vingtaine d'années, il vit avec son père et son frère jumeau autiste. Sa mère, de qui il était très proche vient de mourir dans un accident de voiture. Elle lui a communiqué son goût du jardinage. A peine revenu de quelques mois en mer pour se faire de l'argent, il quitte l'Islande et ses paysages de champs de lave pour aller vivre sa passion en restaurant une roseraie bien connue des spécialistes dans un monastère.
Il part avec dans son sac des boutures de rosier à huit pétales, fierté de sa mère, qu'il compte planter dans la roseraie et dans la poche une
photo de la fille qu'il a eu d'une relation d'une nuit avec Anna. Arrivé à destination il se met au travail et reçoit rapidement des nouvelles de la mère de sa fille. Celle-ci a besoin que le jeune homme s'occupe de sa fille le temps de rédiger son mémoire, elle étudie la génétique. Comme avec un rosier, la greffe entre le jeune homme et sa fille va-t'elle prendre???
Un roman tout en douceur, comme un bouquet de rosa candida, ces roses sans épines. Un roman touchant sur la naissance des relations entre un père et sa fille, sur l' amitié qui naît avec le frère Thomas, qui pour chaque problème trouve une réponse dans un film, sur la relation entre un père âgé et protecteur et un fils qui veut s'émanciper et vivre sa passion. A découvrir!
J'ai trouvé ce livre beau, plein d'humanité et de poésie. J'ai été embarquée dans le voyage du protagoniste et me suis identifiée à lui bien que nos vies soient totalement différentes. Les sentiments humains, eux, sont les mêmes.
Bémol : quelques longueurs.
Arnljotur a 22 ans, un père, plus de mère et un frère jumeau handicapé mental. Alors que son père souhaite qu'il poursuive des études, il préfère poursuivre la passion de sa mère pour les fleurs et part rénover le jardin d'un monastère.
Une nuit, il a aimé Anna... Et puis, ils ne se sont revu que lorsqu'Anna lui a annoncé que cette nuit-là il avait planté une graine qui deviendrait une très belle rose : Flora Sol.
Alors qu'Arnljotur est parti prendre son emploi de jardinier, Anna le rejoint pour lui confier la garde de cette petite fille qu'il ne connait presque pas. Elle a besoin
de calme pour finir son mémoire et passer son diplôme de généticienne.
Au fil des jours, et grâce à cette cohabitation forcée, Arnljotur va prendre conscience que :
"C'est ainsi que naît ma nouvelle vie,
c'est ainsi que la réalité voit le jour."
Alors que dans L'Embellie, c'est un road tripe qui faisait grandir l'héroïne (qui était également accompagnée d'un drôle de petit garçon), avec Rosa Candida, c'est le calme et la patience nécessaires à la rénovation de la roseraie qui vont faire grandir le héros.
Il a beaucoup de délicatesse, de fraîcheur et d'innocence dans ce roman sur le passage à l'âge adulte, l'acceptation de l'autre, la prise de responsabilités.... Un vrai joli moment de lecture, à emmener avec vous sur les plages de vos vacances.
Un souffle très frais d'un auteur nordique doué d'une grande sensibilité. Ce roman véhicule des réflexions sur la paternité, la destinée, les liens familiaux, la quête du bonheur. J'ai aimé particulièrement la proximité du personnage avec la nature, et sa candeur.
Mes questions :
Le monastère existe-t-il ou est-il imaginaire?
Y aura-t-il une suite à l'histoire?
Un petit bonheur de lecture, ce livre respire la fraicheur et la pureté d'ame.
Le heros , un jeune homme de 22 ans part de son pays natal avec ses boutures de roses pour un jardin mythique mais à l'abandon dans un monastère , laissant derriere lui son frère jumeau, autiste, son père et un bébé né d'une union d'un soir.
Il decouvre avec candeur la vie, les autres , accueilli par un moine amateur de films et de liqueurs ;
Le vrai changement va arriver lorsque sa petite fille et sa mère le rejoignent, nous sentons le passage à l'age adulte grace aux liens profonds qu'il noue avec le
nourrisson, l'un et l'autre evoluent en harmonie alors que la mère, elle ,murie trop vite par sa maternité s'eloigne.
Les relations entre ces personnages sont belles, directes et pudiques, sans affectation ni verbiage.
Un veritable regal...
Arnljotur, jeune islandais de 22 ans quitte le giron familial pour réaliser son rêve : redonner vie à la célèbre roseraie d’un monastère lointain. Après des adieux difficiles avec son père, le jeune homme profite du long trajet pour revenir sur le décès de sa mère dont il était très proche et sur sa relation avec sa fille et la mère de cette dernière au fil de ses rencontres plus insolites les unes que les autres.
Ce long périple va être l’occasion pour le jeune homme de devenir adulte et surtout de devenir père.
On s’attache très vite à ce personnage candide,
naïf, franc et rare. On sent toute la tendresse que l’auteur porte à son personnage.
Ce roman se présente comme un roman initiatique très vite teinté d’humour, de douceur et d’amour. On sent dans ce roman, une atmosphère qui lui est propre tournée vers ce personnage atypique en littérature. Un personnage en décalage avec le monde qui l’entoure mais qui a su se créer un monde à lui fait de roses et des rires de sa fille.
Avec toutes les critiques positives lues sur ce livre, je ne m'attendais vraiment pas à ça ..... J'ai été décue du début à la fin. L'écriture que certains qualifie de douce et tendre m'a semblé plate et vraiment banale. Le jeune homme dont on suit l'installation dans un monastère pour faire revivre le jardin ne m'a pas du tout touché. Par moment, des personnages apparaissent pour disparaitre aussitôt. L'arrivée de sa fille et sa femme est totalement improbable : le bébé de 9 mois parle, marche c'est tout juste si elle n'apprend pas le latin (elle en connait 10 mots ...). Non vraiment, bien déçue ....
Arnljótur quitte son père et son frère handicapé pour rejoindre un monastère où se situe un jardin réputé pour sa roseraie exceptionnelle. Il veut y replanter des boutures du rosier Rosa Candida élevé par sa mère morte dans un accident de voiture. J'avais beaucoup entendu parler (en bien) de cet ouvrage et j'attendais peut-être trop de sa lecture. L'histoire d'Arnljótur est attendrissante et le début du roman tient du road-movie avec la rencontre de personnages singuliers et les retrouvailles du jeune homme avec la mère de son enfant et celui-ci. Le récit stagne ensuite et le caractère des personnages n'est pas assez fouillé à mon goût. La fin du livre m'a laissée sur ma faim. A lire néanmoins pour passer un moment certes agréable mais pas inoubliable.
A 22 ans, Arnljotur quitte la lave et la glace de sa terre d'Islande pour rejoindre, sur le continent, un monastère dont il doit restaurer la roseraie. Il part avec, dans sa poche, une photo de sa petite fille, dans son coeur, l'amour de son père et de son frère autiste et le souvenir de sa mère trop tôt disparue, et dans son coffre trois boutures de rosa candida.
Un peu de douceur dans ce monde de brutes! Voilà les mots qui me sont venus à l'esprit quand j'ai refermé ce petit bijou de la littérature islandaise.
Tout est beau dans ce livre, les gens, les paysages, les sentiments.
Quête initiatique, conte moderne, c'est le parcours d'un jeune homme à la recherche de lui-même qui grâce à des rencontres, à des conseils, à des expériences nouvelles, va découvrir qui il est et qui il peut devenir. J'ai beaucoup aimé Arnljotur, sa candeur, sa fraîcheur, sa bonté. Et j'ai adoré son père, vieux bonhomme complètement dépassé par la mort injuste et inattendue de sa femme, toujours inquiet pour son fils, tellement bon et aimant.
Un petit livre pour se déconnecter de la dure réalité, à déguster sans modération.
J'ai été très touchée par ce joli roman initiatique islandais dont j'avais beaucoup entendu parler. Les éditions Zulma publient décidément de belles découvertes. Une histoire toute en douceur, en tendresse et en retenue, un héros candide mais attachant et à la hauteur des responsabilités qui lui tombent dessus sans crier gare. J'ai aimé les passages sur la découverte, la difficulté de devenir parent pour l'une, et la facilité et l'évidence pour l'autre. Tous les personnages sonnent juste. Je suis épatée par la justesse de ce texte, tout est à sa place, il n'y a rien de trop et rien ne manque. Bravo ! (juin 2012)
Délicieux, délectable, suave, douceur, sucrerie, roseraie, parfum, enivrant, émerveillement, amour, passion, tendresse, volupté, désir, ... que de mots pour définir ce délice ... à lire absolument, c'est une plume qui vous caresse le coeur ...
Ce livre était dans ma wish list depuis longtemps, les nombreux avis positifs lus ayant éveillé ma curiosité. Aujourd'hui je me demande pourquoi je ne me le suis pas procuré plus tôt!
Si l'on s'attend à lire un livre sur les fleurs, et plus particulièrement les roses, il n'en est rien, et j'avoue que pour moi cela fut un soulagement. Je ne dis pas que cela ne m'intéresse pas, mais j'avais peur que cela fut trop prégnant. Mais comme je l'ai dit, il n'en est rien!
Nous faisons la rencontre d'un jeune homme de 22 ans, Arnljotur, qui part de chez son père avec la ferme intention de
retrouver une roseraie exceptionnelle se trouvant dans un monastère. Le lecteur apprend que le petit Lobbi, comme le surnomme son père, est un fait un jeune papa, une petite fille qui est arrivée par accident dans sa vie.
Ce roman est emplie de pudeur et de douceur et ma lecture fut pour moi aussi paisible qu'une promenade au fil de l'eau. Pas de rebondissements ni de suspens, l'auteur nous livre les états d'âmes d'un jeune homme qui est à l'aube de sa vie d'adulte et qui s'initie à ses nouvelles responsabilités.
Une lecture très agréable, parfaite un jour de beau temps où l'on peut faire fi du temps qui passe.
un livre qui a fait beaucoup parler de lui , je suis déçue de ce roman à l'eau de rose .Agréable et tendre au début , il devient ennuyeux et avons du mal à nous situer dans les lieux et l' arrivée de son amie et sa fille reste légère .....
livre parsemé de couleurs vives, éclatantes , d'une douceur rafraichissante .Ne pas hésiter de le relire pour apprécier de toute ses subtilités!
A peine sorti de l'adolescence, notre héros, islandais passionné de jardinage devient père sans le savoir...
Il entame une épopée qui le conduira loin de chez lui au sein d'un monastère un peu mythique, où il grandira auprès des fleurs qu'il cultive avec amour et d'un moine passionné de cinéma, pour devenir adulte et père, en trouvant un chemin pacifié parmi les émotions qui l'assaillent...
Doux et piquant comme une rose, ce roman est un vrai bijou !
Un jeune et ses roses, une jeune femme, sa fille et son avenir... Cela en fait des possibilités... Un récit tout aussi poétique que vrai et simple. Le titre de "La délicatesse" aurait finalement mieux convenu à cet ouvrage que celui qui en porte le titre.
Un roman très doux, témoin de ce que l'humain est capable de positif. L'auteur excelle dans la description des sentiments. Le lecteur est submergé par le simple bonheur de vivre du personnage principal. On sentirait presque l'odeur des rosa candida !
Ce petit roman qui nous vient tout droit d’Islande concentre en lui tous les ingrédients d’un succès inévitable auprès des lecteurs. On y parle d’amour, de roses, de vie, de Dieu et de renaissance. Ces thématiques, réunies dans un même ouvrage, et racontées avec douceur et exotisme arracheraient une larme d’émotion au plus insensible d’entre nous (ou un léger sourire attendri, c’est selon).
Rosa Candida raconte l’histoire d’Arnljótur, un jeune homme qui choisit de quitter son Islande natale pour rejoindre un monastère reculé dans un pays dont le nom ne nous sera
jamais révélé. Mais Arnljótur ne part pas vide. Il embarque avec lui son passé qui prend tour à tour les traits d’une photographie d’enfant, de trois boutures d’une rose unique ou encore d’un vieux pull tricoté par sa mère. Le souvenir de sa mère, disparue accidentellement, ne le lâche pas et c’est pour cette passionnée d’horticulture qu’il part travailler dans la roseraie de ce monastère mystérieux. Son voyage s’apparente à un cheminement initiatique et son passé, un peu trop pesant pour ses jeunes épaules de 22 ans, va s’avérer être la force qui le guide et qui lui permet de donner un sens à son existence.
C’est dans cette région inconnue qu’il donnera vie à sa mère sous la forme d’un jardin; c’est là aussi qu’il prendra pleinement conscience de son rôle de père par “accident”, et c’est encore ici qu’il se rapprochera de son père et de son frère restés en Islande. En somme, le monastère et sa roseraie formeront le terreau nécessaire à son épanouissement et à l’homme qu’il sera alors en passe de devenir. Passé, présent et futur se rencontreront entre deux fleurs et cohabiteront enfin sereinement.
Si j’ai apprécié la poésie qui émane de ces instants de vie grâce à l’écriture d’ Audur Ava Ólafsdóttir, je reproche tout de même au roman quelques longueurs. Il me semble que la première moitié du récit peine à débuter tandis que la seconde est pleine de surprises, de révélations et de rebondissements. Le roman est en quelques sortes mal équilibré: le coeur du récit ne fait son apparition qu’après une longue introduction de chacun des personnages et de son histoire. Mais c’est certainement aussi un choix de l’auteur que de faire patienter son lecteur. Ce n’est effectivement qu’une fois arrivé dans ce village inconnu que la vie d’Arnljótur devient vraie et authentique. Sa vie d’avant est alors mise entre parenthèses, ce qui justifie une première partie un peu lente laissant place ensuite à son apprentissage de la vie d’adulte.
En dépit de ce léger déséquilibre, Rosa Candida n’en reste pas moins un roman plaisant, joli et hors du temps. La lecture en est extrêmement facile et avec des mots simples, l’auteur nous emmène avec elle dans cette contrée lointaine où les enfants ont des boucles d’or et où les roses colorent la vie. C’est un roman plein de pudeur, de spontanéité et de quiétude. Un roman qui suspend le temps présent et qui donne à savourer un instant sucré, comme volé.
Un joli texte avec des personnages attachants, l'histoire est bien écrite et bien construire. Ce livre simple est rempli d'humanité et de beaux sentiments. Ce roman est un régal à consommer sans modération...
Un livre d'une grande douceur, joli au noble sens du terme, plein d'humanité...J'ai beaucoup aimé, il y en a peu avec ce ton et ces nuances
Arnljótur quitte l'Islande où il est né et où rien ne pousse pour remettre en état ce qui a été autrefois une des plus belles roseraies du monde. Il prend pour confident l'un des moines du monastère dont dépend la roseraie, un bon vivant cinéphile à qui il parle d'amour, de corps, de vie, de mort. Il est bientôt rejoint par Anna, avec qui il avait passé un petit bout de nuit, et Flóra Sól, leur petite fille.
Rosa candida est un conte initiatique magnifique, dont le narrateur est un jeune homme attachant qui se cherche et finit par se trouver auprès des conseils de frère Thomas
et de l’amour de sa petite fille.
Ce livre, c'est quelques grammes de douceur dans un monde de brute. Il s'en dégage une atmosphère de sérénité ; on en ressort rafraîchi et réconcilié avec l’univers.
Roses, douceur et Cie
Arnljotur, jeune islandais d'une vingtaine d'années, part rejoindre un monastère réputé pour sa roseraie afin d'y planter la Rosa Candida de sa mère, disparue tragiquement. Mais il y a aussi les retrouvailles avec Anna, un amour d'une nuit, et sa rencontre avec son enfant né de cette union nocturne.
Un roman tout en douceur et en finesse pour les amoureux de la littérature islandaise et pour ceux qui veulent la découvrir...
Le charme des personnages, de l'Islande et de la plume de Audur Ava Olafsdottir font le reste.
Laissez-vous transporter...