Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Les Godoy de Almeida exploitaient des terres près d'Itavuvu, contrée rattachée à la commune de Sorocaba. On ne dispose d'aucun document relatif...
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Résumé
" Les Godoy de Almeida exploitaient des terres près d'Itavuvu, contrée rattachée à la commune de Sorocaba. On ne dispose d'aucun document relatif à leurs titres, mais il est probable qu'au fil des ans, de propriétaires qu'ils étaient, ils soient devenus fermiers et que dans les dernières décennies du XIXe siècle ils aient vécu de cultures vivrières. Ana naquit sur la terre familiale en décembre 1887 et perdit père et mère à l'âge de cinq ans. Les données concernant ses parents sont imprécises, voire inexistantes : il semble qu'ils moururent à la même époque, victimes de quelque épidémie frappant les campagnes. A leur mort, les aînés, Joào et Gabriel, décidèrent de placer leur sœur. Ils la confièrent à une famille intéressée, disposée à l'élever. Ana quitta la ferme d'Itavuvu et fut recueillie par une dame protestante de Sorocaba chez qui dès lors elle habita, dans l'étroite rue Treze de Maio, aujourd'hui l'une des principales artères du centre ville. Pendant douze ans, de 1892 à 1904, elle fut moins la fille adoptive de la maison, comme on le disait, que la servante d'Ernestina Pacheco." A travers deux destinées, celle d'Ana, puis celle de son fils Ciro, c'est un siècle d'histoire du Brésil qui défile sous nos yeux, saisi à ras du sol, là où vivent les "fidèles serviteurs" de ses paysages.