Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Fleuron de la littérature classique, les Réflexions ou Sentences et Maximes morales de La Rochefoucauld arrachent la forme brève aux usages scolastiques...
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Résumé
Fleuron de la littérature classique, les Réflexions ou Sentences et Maximes morales de La Rochefoucauld arrachent la forme brève aux usages scolastiques de la citation et du florilège pour renouer avec l'art de l'aphorisme. Leur extrême accomplissement, consonance rigoureuse d'une forme et d'une pensée, a fait l'unanimité dès leur parution. Il en va tout autrement de leur contenu. La perfection de l'énoncé, son ironie constitutive, la réserve de l'auteur, qui ne signe pas son œuvre et ne la commente jamais, en font un texte aux intentions étonnamment ambiguës, voire mystérieuses. Pénétrées d'augustinisme, Maximes et Réflexions proposent une vision très sombre de l'homme et du monde. Sont-elles une dénonciation de l'univers impur de la Chute et " une préparation à l'Évangile ", comme l'affirment les proches du duc, ou, expression d'un " jansénisme sans la rédemption " (Sainte-Beuve), dressent-elles un simple constat ? Conçues dans la mouvance de Port-Royal, prennent-elles rang auprès des Pensées de Pascal ou participent-elles à la subversion des fondements de la morale chrétienne qui conduit, au XVIIIe siècle, à la naissance de l'utilitarisme et de la théorie économique ? La responsabilité du sens est laissée au lecteur. Poli pendant vingt ans (1657-1678), l'ouvrage présente des couches de sédiments distinctes. Éclats baroques et trouées humoristiques alternent avec des mouvements d'ascèse pénitentiels, rendant le déchiffrement du recueil très équivoque. En fait, ces marques de l'histoire du texte sont le moyen d'esquiver le jeu de miroir monté par l'auteur. Elles mettent l'œuvre en perspective, restituent le processus d'une création, le mûrissement d'une vocation. Cette nouvelle édition, rassemblant le plus grand nombre d'états des Maximes, un historique de chaque pièce de l'édition canonique de 1678 et une correspondance entièrement revue, fournit les matériaux d'une enquête essentiellement herméneutique.
Ancienne élève de l'École normale supérieure, agrégée de Lettres classiques, docteur ès lettres, Laurence Plazenet est maître de conférences de Littérature française à l'Université de Paris-Sorbonne.