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Nos villes regorgent de bâtiments et d'espaces aux horaires étriqués, sous-utilisés ou vacants qui font que nous vivons aujourd'hui au coeur d'un gâchis immense. Nous utilisons ainsi nos écoles comme nos bureaux même pas 30 % du temps sur l'année. Face à ce constat, il est une évidence : nous devons intensifier leurs usages. Et si votre restaurant d'entreprise était transformé en brasserie ouverte à tous le soir et le week-end ? Et si, au lieu de faire une heure de queue pour travailler à la bibliothèque, nos bureaux sous-utilisés pouvaient ponctuellement accueillir des étudiants en manque d'espace de travail ? Ou encore, si nos écoles accueillaient pendant les vacances scolaires ou les week-ends d'autres usages ? Intensifier les usages des bâtiments et des espaces de nos villes fait appel à une nouvelle " grammaire " qui mérite d'être expliquée.
Prendre le temps de comprendre les enjeux et d'entrevoir les bénéfices écologiques, économiques et sociaux immenses d'un changement de paradigme. Changer de regard aussi et se forger une nouvelle culture de nos espaces. Aux " minorités déterminées " de porter les " grands changements " de société. Et si intensifier les usages des mètres carrés de nos villes faisait partie de ceux-là ? Il est l'heure d'aménager les temps pour gagner de l'espace et mieux vivre ensemble.
