Dans un village perdu d'Israël, non loin de la frontière libanaise, la (ou les) narratrice(s) (Yaël, Avishag ou Léa) et quelques-unes de ses camarades de classe de terminale tentent en vain d'organiser une petite fête. Elles auraient besoin d'inviter du monde par téléphone mais il n'y a pas de réseau et de disposer d'une maison vide mais personne ne veut leur en prêter une. Une fois l'examen passé, toutes partent faire leur service militaire. Certaines dans la police militaire, d'autres sur un improbable check-point au milieu de nulle part sur une route interdite et fermée à la circulation
où quasiment personne ne passe.
« Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre » n'est pas vraiment un roman au sens classique du terme et pas non plus un témoignage, mais plutôt une suite de notes, d'impressions, d'anecdotes ou des extraits de journal intime écrits au fil de la plume. Cette composition un peu aléatoire, ces scènes proposées en vrac, sans ordre ni véritable logique peuvent dérouter le lecteur et même finir par sérieusement l'agacer. D'autant plus que le style laisse également beaucoup à désirer. L'auteure emploie la première personne du singulier pour plusieurs personnages, puis passe à la troisième et revient à la première au fil des paragraphes et selon son bon plaisir, ce qu'elle trouve peut-être original mais qui ne facilite pas la compréhension du pauvre lecteur lequel peine à se retrouver dans une lecture laborieuse. L'absence d'une intrigue sérieuse, la construction à la Dubout, le style approximatif et les personnages de jeunes filles finalement assez peu intéressantes donnent un résultat très proche de la médiocrité. Il faut se forcer pour finir ce bouquin qui fait presque regretter le temps passé à sa lecture. C'est dire...
Bof !
Dans un village perdu d'Israël, non loin de la frontière libanaise, la (ou les) narratrice(s) (Yaël, Avishag ou Léa) et quelques-unes de ses camarades de classe de terminale tentent en vain d'organiser une petite fête. Elles auraient besoin d'inviter du monde par téléphone mais il n'y a pas de réseau et de disposer d'une maison vide mais personne ne veut leur en prêter une. Une fois l'examen passé, toutes partent faire leur service militaire. Certaines dans la police militaire, d'autres sur un improbable check-point au milieu de nulle part sur une route interdite et fermée à la circulation où quasiment personne ne passe.
« Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre » n'est pas vraiment un roman au sens classique du terme et pas non plus un témoignage, mais plutôt une suite de notes, d'impressions, d'anecdotes ou des extraits de journal intime écrits au fil de la plume. Cette composition un peu aléatoire, ces scènes proposées en vrac, sans ordre ni véritable logique peuvent dérouter le lecteur et même finir par sérieusement l'agacer. D'autant plus que le style laisse également beaucoup à désirer. L'auteure emploie la première personne du singulier pour plusieurs personnages, puis passe à la troisième et revient à la première au fil des paragraphes et selon son bon plaisir, ce qu'elle trouve peut-être original mais qui ne facilite pas la compréhension du pauvre lecteur lequel peine à se retrouver dans une lecture laborieuse. L'absence d'une intrigue sérieuse, la construction à la Dubout, le style approximatif et les personnages de jeunes filles finalement assez peu intéressantes donnent un résultat très proche de la médiocrité. Il faut se forcer pour finir ce bouquin qui fait presque regretter le temps passé à sa lecture. C'est dire...