En cours de chargement...
Pendant la guerre, le Pays basque est coupé en deux : le littoral est sous l’autorité des troupes d’occupation tandis que la Soule et la moitié de la Basse-Navarre sont en zone libre. La vie est dure dans les campagnes. Mais le travail ne fait pas peur. Les foins se font à la main et les enfants participent aux travaux des champs. Cependant, on ne manque de rien : chaque ferme a son troupeau, ses volailles, ses ruches et sa vigne.
Le jour du tue-cochon est une véritable fête dans les villages. Dans les années 1950, le pays prospère avec les usines de chaussures à Hasparren, de sandales à Mauléon, la fonderie de Mousserolles, les forges de l’Adour, les conserveries de Ciboure... Eau courante et salle de bains arrivent dans les maisons, puis réfrigérateur, radio, téléphone et télévision. Les premières voitures remplacent charrettes et vélos sur les routes.
La côte connaît de nouveau l’affluence du début du siècle : les touristes reviennent en villégiature l’été, à Biarritz, Hendaye ou Saint-Jean-de-Luz. On découvre le surf, rapporté des Etats-Unis, qui arrive par le même avion que le cousin émigré en visite au pays. Jean Dauger joue à Bayonne et contribue à la notoriété du rugby Mais surtout on pratique la pelote dans les trinquets, sur les frontons, qui, comme les églises, sont au coeur de tous les villages et fait partie de la culture basque.
Et quelle que soit la saison, on ne perd aucune occasion pour se retrouver et chanter, danser, et jouer au mus. Il fait bon vivre au Pays basque !