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Alors que l'hiver s'installe dans le comté le moins peuplé de l'Etat le moins peuplé des Etats-Unis, Walt Longmire, son shérif, se voit confier une curieuse mission : celle de mettre la main sur le propriétaire d'un pouce abandonné dans une décharge. L'enquête devient rapidement haute en couleur, car Walt se trouve face à deux molosses qui gardent le terrain, à son vieux propriétaire loufoque et à un promoteur immobilier multimillionnaire qui cherche à prendre possession des lieux pour étendre son vaste ensemble de ranchs luxueux.
Sans parler d'un jeune couple fleurant bon la marijuana, d'une vieille institutrice au charme incontestable, d'un perroquet dépressif et déplumé et de quelques cadavres qui viennent bientôt compliquer l'affaire. On retrouve dans Molosses ce remarquable équilibre entre tension extrême et humour décapant qui font de Craig Johnson un des grands maîtres du polar américain.
Saint Valentin Glin Glin
Trouver un doigt dans une glacière avec des bières dans une décharge n'est plus vraiment comme trouver une aiguille dans une botte de foin en Amérique. Parce que peut-être que sous le doigt, sous la neige, sous la décharge, il y a mieux, comme sous les mésententes, les histoires de dingues, il y a peut-être aussi plus lourd... Dans les hautes plaines, dans un froid diabolique et des vents infernaux, Walt Longmire, shérif bienveillant et toujours psychologue ne sait plus où donner du chapeau depuis qu'il a du décrocher un grand père d'un parechoc sauvé par le gel qui transforma son voyage en grande glissade et une boite postale qui a stoppé sa route. Greig Johnsson n'a pas son pareil pour dévoiler cet univers souvent rocambolesque ou l'on a le plus souvent son regard sur ses bottes que sur ses pieds et où le chapeau est une extension d'âme pour ce shérif très compréhensible qui soigne sa communauté avec le sourire comme une grande famille. Avec la sauvagerie de l'hiver et la cocasserie humaine et les multiples blessures de son shérif qui le rende drôle et boiteux, c'est la beauté et la sauvagerie de l'hiver comme la décrépitude et la misère des lieux et des corps qu'il dépeint avec brillo. Si le temps qu'un potin amuse la communauté un bon moment, c'est l'humour et le rocambolesque qui apparaît et disparaît sans cesse avant que le noir ne s'impose. Shérif fais moi rire et protège nous du pire...